Trois salariés d'une entreprise française, basée à à Saint-Ouen-l'Aumône, dans le Val-d'Oise, sont décédés dans l'attentat qui a frappé Ouagadougou, au Burkina Faso, dans la nuit de vendredi à samedi, faisant 29 morts et des dizaines de blessés.
Moins de 48 heures après les attaques qui ont frappé un restaurant et un hôtel de Ouagadougou, au Burkina Faso, on en sait un peu plus sur le bilan de ces attentats et l'identité des victimes. 29 personnes de 18 nationalités sont décédées dans les attaques menées par un groupe d'individus armés, des dizaines d'autres ont été blessées.
"Ils devaient rentrer dimanche soir"
Père de deux enfants, Eddie Touati, 54 ans, travaillait comme "responsable d'équipe" dans cette entreprise spécialisée dans les transports exceptionnels. Arnaud Cazier, 41 ans, marié et père d'une fille, était lui aussi originaire de ce département. Tous deux dînaient au restaurant "Le Cappuccino", lorsqu'ils ont été tués. "Ils devaient rentrer en France dimanche soir", précise un communiqué de la mairie de Beauvais, dans l'Oise.Samedi soir, la fille d'Eddie Touati avait posté un appel à témoin sur Twitter, avec une photo de son père. Un appel également lancé par la fille d'Arnaud Cazier.
Toujours sans nouvelle de mon papa qui était présent lors des attentats #Ouagadougou #BurkinaFaso pic.twitter.com/IfRa1mb0FW
— Ciinthe (@Ciinthe) 16 Janvier 2016
#Ouagadougou #BurkinaFaso recherche mon pere dont nous sommes sans nouvelles contacte moi sur fb Illona czir pic.twitter.com/shnkPFKCEO
— Illona cazier (@loonnaczr) 16 Janvier 2016
Un salarié portugais de Scales décédé
Un troisième salarié de cette entreprise, Antonio Basto, 52 ans, domicilié en Seine-Maritime, est décédé dans les attaques, a confirmé la direction de l'entreprise dans un communiqué."Nous confirmons le décès (...) d'Antonio De Oliveira Basto, de nationalité portugaise, partis en mission au Burkina Faso pour le compte de notre entreprise", a déclaré Thierry Costard, le président de la société.
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