Les investigations se poursuivent pour savoir si l'homme retrouvé pendu vendredi 7 décembre à Maudétour-en-Vexin (Val-d'Oise) est bien le meurtrier d'Anne Ionesco, tuée quelques jours plus tôt de deux balles dans la tête.
Le dictaphone découvert à côté du pendu, et qui pourrait contenir ses confessions, est "toujours en cours d'exploitation" par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Mais pour l'instant, les enquêteurs qualifient son contenu de"propos décousus", "difficilement exploitables".
"Les investigations se poursuivent également sur les armes retrouvées au domicile du suspect et sur ses véhicules". Les résultats de ces analyses pourraient ne pas être connus avant plusieurs jours.
Marc Dubois, 54 ans, a été découvert pendu vendredi après-midi par des gendarmes du GIGN dans une salle technique de l'émetteur de télévision de Maudétour-en-Vexin, située à 500 mètres du domicile d'Anne Ionesco et où il résidait depuis de nombreuses années.
Au cours de la nuit précédente, il avait lui-même appelé les gendarmes en disant vouloir mettre fin à ses jours, ne pouvant pas "supporter l'idée ou le déshonneur de ce qu'il a fait". Selon le procureur de la République à Pontoise, Yves Jannier, il n'a cependant pas parlé de meurtre.
Anne Ionesco avait été retrouvée tuée de deux balles dans la tête et à demi-dénudée, le 3 décembre dans l'après-midi, sur un chemin forestier du parc naturel régional du Vexin. Sa disparition avait été signalée quelques heures plus tôt par une proche, qui avait trouvé la porte de son domicile fracturée.