Depuis plus d'un mois, neuf personnes sont jugées devant la cour d'assises de Paris pour un braquage manqué, le 20 mai 2010 au cours duquel Aurélie Fouquet, policière municipale de 26 ans, a été tuée. Redoine Faïd, décrit comme le cerveau du braquage manqué, était entendu mardi.
Depuis le 1er mars 2016, neuf personnes - huit sont physiquement présentes, la dernière est morte ou en fuite - comparaissent devant la cour d'assises de Paris pour le meurtre d'Aurélie Fouquet, 26 ans, jeune mère de famille, policière municipale de Villiers-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, tuée dans la fusillade qui a suivi un braquage raté et la course poursuite entre les braqueurs et la police.
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Depuis quatre semaines, le procès a passé en revue tous les accusés qui se renvoient la responsabilité sans livrer de nom, ou alors celui du seul absent, Olivier Tracoulat, sans doute mortellement blessé dans la fusillade du 20 mai 2010.
Cette journée de mardi 5 avril était consacrée à l'interrogatoire du plus médiatique des accusés, braqueur et multirécidiviste, Redoine Faïd. Au terme de cette journée d'audience, Redoine Faïd était le dernier accusé à s'exprimer. Un moment très attendu par la famille d'Aurélie Fouquet, car s'il n'est pas accusé du meurtre de la policière municipale, il est décrit comme le cerveau de cette tentative de braquage.
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