Enquête terroriste: le policier mis en examen n'est pas dangereux, assure son avocat

Son avocat l'a assuré à l'AFP, le policier, soupçonné d'avoir aidé son frère impliqué dans une filière jihadiste et d'être partisan du groupe Etat islamique, ne présente "aucun signe de dangerosité" qui justifierait son incarcération.

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Le gardien de la paix de 42 ans, interpellé le 27 juin alors qu'il venait de prendre son service au commissariat du Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne, a été mis en examen vendredi pour les délits d'association de malfaiteurs et d'escroquerie en lien avec une entreprise terroriste et placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de porter une arme.

Le policier ne présente "aucun signe de dangerosité", selon son avocat


Le parquet a fait appel et demandé son placement en détention provisoire "au vu des éléments qui ne laissent guère de doute sur l'adhésion du fonctionnaire de police aux thèses de l'EI", d'après une source proche de l'enquête.

Le fonctionnaire de police, qui a fait l'objet d'une suspension administrative, est aussi soupçonné d'avoir aidé son frère, placé depuis un an en détention provisoire pour avoir entretenu des liens avec des jihadistes français en zone irako-syrienne et pour financement du terrorisme. "Les enquêteurs disposaient dès le mois de juin 2016 des principaux éléments qui ont justifié la mise en examen vendredi de mon client. Le fait qu'il n'ait pas été inquiété plus tôt démontre qu'il ne présentait pas une menace et que son implication dans le dossier est limitée", a affirmé à l'AFP son avocat Me Gabriel Dumenil.

"Aucun élément de la procédure ne permet sérieusement d'affirmer qu'il serait à l'heure actuelle acquis aux thèses de l'islam radical. Il ne faut pas faire de ce dossier ce qu'il n'est pas", a-t-il ajouté. Le policier est aussi suspecté d'avoir consulté des fichiers de police sans lien avec son poste d'agent à la brigade accidents et délits routiers et d'avoir utilisé de faux papiers pour tenter de récupérer des colis.

Dans la foulée de son arrestation, les services de renseignements avaient mené des perquisitions, notamment au commissariat du Kremlin-Bicêtre.
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