Deux des trois principaux syndicats pénitentiaires, la CGT et l'Ufap-Unsa, soumettent ce week-end à leurs bases le projet d'accord rédigé lors de négociations avec leur administration. De son côté, FO veut durcir la mobilisation.
Les surveillants appelés à des « dépôts de clés », ce samedi dans les prisons. Alors que deux des trois principaux syndicats pénitentiaires (la CGT et l'Ufap-Unsa) soumettent ce week-end à leurs bases un projet d'accord rédigé avec l'administration, FO cherche à durcir le ton.
Le projet d’accord – qui concerne les prisons franciliennes – prévoit de créer 1.100 emplois de surveillants sur quatre ans, un régime de détention défini pour les « détenus terroristes et radicalisés » et des mesures pour améliorer la sécurité des gardiens. De la « poudre aux yeux » pour FO, qui appelle les surveillants à ne pas prendre leur travail.
Prise de service retardée à Fresnes
En Île-de-France, l’action des fameux « dépôts de clés » a été plus ou moins suivie :- A Fleury-Mérogis en Essonne, aucun retard n’a été constaté contrairement aux jours précédents.
- A Fresnes dans le Val-de-Marne, une quarantaine de surveillants se sont rassemblés devant l'entrée de la prison et ont retardé leur prise de service jusqu’à environ 8 heures du matin.