Alors que la recherche se poursuit dans le domaine de la lutte contre le VIH/sida, la situation reste préoccupante sur le front de l'épidémie. Parmi les régions françaises, l'Île-de-France est l'une des plus concernées. Nouvelles contaminations, séropositivités ignorées... Le point sur les chiffres.
Un seul chiffre permet de se rendre compte de l'étendue du problème : 42 % des nouvelles contaminations découvertes ont lieu en Île-de-France... Alors que cette région ne représentent que 18 % de la population française.
Une surreprésentation très nette de la région parisienne, d'autant plus inquiétante que "le nombre de nouvelles infections n’a pas diminué", ces dernières années, observe le Crips, un organisme associé au conseil régional d'Île-de-France, dans une étude sur "Le VIH en 2017".
Paris et Seine-Saint-Denis
L'observatoire, qui scrute l'évolution de l'épidémie et des pratiques à risque dans la région, indique ainsi qu'en 2013, 41 % des découvertes de séropositivité franciliennes ont eu lieu à Paris, et 15 % en Seine-Saint-Denis. Ce sont les deux départements les plus concernés dans la région.Publics en danger
Les publics particulièrement concernés par l'épidémie sont les hommes homosexuels, et chez les personnes hétéosexuelles originaires de l'Afrique subsaharienne. Il faut savoir qu'un tiers des contaminations découvertes en 2013 concernaient des femmes... Pour moitié, originaires d'Afrique subsaharienne.► VOIR : Contaminations au VIH, les plus de 50 ans n'y échappent