Deux hommes âgés de 32 et 35 ans ont été interpellés dans le Val-d'Oise et en Seine-et-Marne. Placés en garde à vue ils ont été relâchés. Un troisième suspect doit être présenté à un juge. Ils sont soupçonnés d'avoir volé un pochoir de l'artiste Banksy situé près du Centre Pompidou à Paris.
Les interpellations ont eu lieu dans deux départements franciliens : le Val d'Oise et la Seine-et-Marne. Les policiers ont arrêté trois personnes dont deux hommes de 32 et 35 ans mardi matin. Tous ont été placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Paris le 3 septembre à la suite du vol d'un pochoir de Banksy en plein coeur de Paris. Un seul suspect doit être présenté jeudi à un juge d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen.
Lors des perquisitions des oeuvres du célèbre street artist ont été saisies, elles doivent encore être expertisées afin de savoir s'il s'agit d'originaux ou de copies. Mais le pochoir dérobé près du centre Pompidou n'a pas été retrouvé.
L'artiste britannique, dont l'identité est tenue secrète, est un des plus cotés dans son milieu. Il avait frappé un grand coup en juin 2018 en disséminant une série de pochoirs, au ton parfois très politique, dans la capitale. Il dévoilait huit oeuvres sur son compte Instagram. L'une d'entre elles est un détournement du tableau "Napoléon traversant les Alpes" de Jacques-Louis David, une autre représente une silhouette au visage triste sur une porte du Bataclan. Cette dernière avait également été dérobée au mois de janvier 2019 provoquant l'émoi de l'équipe de la salle de concert.
Cette fois c'est ce petit rat au museau masqué brandissant un crayon (ou un cutter) dessiné près du Centre Pompidou et "réalisée sur l'envers du panneau d'entrée" d'un parking qui a été dérobée dans la nuit du 1er au 2 septembre. Le centre Pompidou avait alors déposé plainte "pour vol et dégradation, au sein d'un espace relevant de son périmètre".Un enquête avait été ouverte par le Parquet de Paris.
Au lendemain des faits, le musée avait communiqué sur la disparition de l'oeuvre.
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— Centre Pompidou (@CentrePompidou) September 3, 2019
Le street-artiste attire la convoitise des certains mais pourtant certaines oeuvres sont très difficilement revendables. Elles sont connues dans le monde entier comme celle du Bataclan et au nom du droit de l'intégrité d'une oeuvre l'artiste peut exiger que l'oeuvre soit montrée en lieu et place qu'il a choisi.
