Les chauffeurs de VTC et de transports collectifs Loti se mobilisent une nouvelle fois plus d'une semaine après le début du mouvement. Plus d'une centaine de véhicules étaient stationnés jeudi matin porte Maillot, à Paris. Ils devaient s'engager en cortège jusqu'à la place de l'Etoile.
Pas de circulation perturbée, mais plus d'une centaine de véhicules stationnés porte Maillot, à Paris, a rapporté l'AFP. Encadrés par les forces de l'ordre, les chauffeurs de VTC et de transports collectifs Loti ont décidé de poursuivre leur mouvement de protestation entamé il y a maintenant plus d'une semaine. Un cortège devait s'élancer dans la matinée en direction de la place de l'Etoile, mais en a finalement été empêché.
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"10.000 emplois" en jeu
Pendant ce temps, une opération de contrôle des véhicules transportant des personnes avait lieu aux abords de la gare de Lyon, en présence du préfet de police et du député Laurent Grandguillaume, médiateur nommé par le gouvernement dans le dossier des taxis.Le Préfet de police et le Député Grandguillaume lors d'un contrôle de transports de personnes à la gare de Lyon pic.twitter.com/2TmvTDA6bS
— Préfecture de police (@prefpolice) February 11, 2016
Dans la ligne des taxis, les VTC et les Loti s'inquiètent des mesures annoncées par le gouvernement suite au mouvement de contestation des taxis fin janvier. Jeudi matin, ils sont à nouveau mobilisés pour défendre "10.000 emplois". VTC et Loti demandent le retrait de ces mesures.
Sous-traitants de plateformes de réservation type Uber, VTC et autres "capacitaires" de la loi sur les transports intérieurs, les "Loti", sont accusés par les taxis de concurrence illégale dans le transport du public.
Jeudi, le syndicat Force ouvrière est venu se joindre au mouvement des VTC. FO demande l'organisation d'une "table ronde", autour du médiateur nommé par le gouvernement, regroupant taxis, VTC, Lotis, mais aussi trois ministères (Intérieur, Bercy, Transports).