JO de Paris 2024 : une compétition test de VTT à Elancourt dans les Yvelines

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En vue des JO de Paris, le VTT prend ses marques à l'occasion d'un "test event" dimanche sur la colline d'Elancourt dans les Yvelines. 40 coureurs, hommes et femmes, sont attendus pour cette compétition et parmi eux, des stars de la discipline.

Après la voile à Marseille en juillet et le triathlon en août à Paris, le VTT s'affichera en vue de JO de Paris 2024 à l'occasion d'un test event dimanche sur la colline d'Elancourt dans les Yvelines.
Une quarantaine de pilotes chez les hommes et autant chez les femmes sera au départ de la répétition générale sur cette butte artificielle à l'ouest de Paris. Point culminant de 231 mètres de l'Île-de-France, avec vue, au loin, sur la Tour Eiffel. Les entraînements débutent ce vendredi.

Parmi les coureurs présents figurent des stars de la discipline comme la Française Pauline Ferrand-Prévot, championne du monde en août à Glasgow, ou le Néerlandais Mathieu van der Poel, lui aussi sacré roi du monde en Ecosse mais sur route.

"Une grande prise de repère"

À Elancourt, les pilotes de VTT vont découvrir une piste nouvelle - une ancienne décharge - toujours en chantier, et contesté par des riverains et élus écologistes. Sur place, les spectateurs vont découvrir un site qui "n'est pas terminé, à nu, pas encore enherbé, avec peu d'habillages", prévient Anne Murac, responsable du site pour Paris-2024.

L'enjeu sportif du week-end est limité. Le test event ne comptera pas pour la Coupe du monde par exemple et ne sert pas non plus d'épreuve qualificative aux JO. "C'est un week-end de travail et de reconnaissance plus que de performance", note le manager de l'équipe de France de VTT, Yvan Clolus. "Mais c'est un moment important pour nous, une grande prise de repères pour les athlètes, car rien ne ressemble plus aux Jeux que le test event des Jeux", ajoute-t-il.

"Arrêt aux stands" 

Au-delà des réglages pour les athlètes et pour la piste longue de 4,350 km - le tracé pourrait subir de petites modifications en fonction des ressentis du week-end "mais rien de majeur" selon Paris-2024. Il s'agit aussi de rôder le dispositif et tous les à-côtés pour être prêt à accueillir 15 000 spectateurs et les caméras du monde entier les 28 et 29 juillet 2024.

"C'est l'occasion de faire un arrêt aux stands", résume Anne Murac, en citant le flux spectateurs, les transports, la sécurité, la restauration, la billetterie ou encore les services médicaux.

L'impact sur les riverains et les commerçants sera également scruté de près alors que l'Open de France de golf et la course à pied Paris-Versailles se déroulent à proximité immédiate ce dimanche.

Le public est encouragé à venir en transports en commun et l'offre de bus a été renforcée en conséquence, notamment au départ de la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines. L'événement est à guichets fermés : 5 000 billets - numériques à télécharger sur son smartphone - ont été distribués aux riverains, aux licenciés, aux membres du club Paris-2024 et aux partenaires.

Un site "pollué" 

Les travaux d'aménagement menés par la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), pour un coût de 12 millions d'euros selon Laurent Mazaury, vice-président de Saint-Quentin-en-Yvelines délégué aux Sports, ont commencé en octobre dernier avec un léger retard. Le choix du site d'Elancourt pour accueillir les deux demi-journées d'épreuves olympiques a été dénoncé par un collectif de riverains et des élus écologistes.

Ils pointent l'impact sur l'environnement et le déboisement "massif" de cette butte entièrement artificielle de 52 hectares, également appelée colline de la Revanche. Ils alertent aussi sur un site "pollué" après avoir longtemps servi de décharge et de casse automobile, avant d'être laissé à l'abandon il y a une trentaine d'années.

Depuis, la nature a repris ses droits et la colline est devenue un lieu de promenade. Une course de VTT, La Revancharde, y est également organisée tous les ans. En guise d'héritage, l'objectif est de conserver la piste olympique, susceptible d'accueillir d'autres compétitions internationales après les Jeux, mais aussi de permettre, après de nouveaux aménagements jusqu'à fin 2025, "un usage mixte de la colline pour les passionnés de vélo, les promeneurs, les familles et les coureurs à pied", explique Laurent Mazaury.

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