La vaccination pour les adolescents est ouverte depuis ce mardi. Elle se fait sur la base du volontariat et avec l’accord des deux parents. Au vaccinodrome de Saint-Quentin en Yvelines, c’est donc une nouvelle étape de la campagne de vaccination qui commence.
Les adolescents de 12 à 17 ans peuvent, depuis ce mardi, se faire vacciner contre le Covid-19. Au vaccinodrome de Saint-Quentin en Yvelines (Yvelines), les premières doses de Pfizer ont ainsi été distribuées pour les volontaires. A l'entrée, un agent d'accueil demande à chaque jeune s'il sait pourquoi il est là et s'il est bien d'accord pour se faire vacciner.
Bien que l’injection se fasse sur la base du volontariat, les appréhensions et les questionnements à l’approche du moment de la piqûre sont nombreux chez certains jeunes.
"Ça fait mal ?"
Sur place, une équipe médicale est présente pour répondre aux interrogations. Une question revient le plus chez ces jeunes :"Ça fait mal ?" Une crainte qui est vite dissipée quelques instants plus tard. "Cela ne fait pas mal en fait, j’appréhendais un peu, mais il n’y avait pas de quoi. Maintenant, ce sera plus facile pour partir en vacances et se balader plus librement", explique une adolescente à sa sortie du box de vaccination. Pour tous, après l’injection, le stress retombe pour laisser la place au soulagement. Une matinée d'école loupée pour se sentir soulagée.
Plus d'étapes que pour les adultes
En plus du consentement de l’adolescent, la vaccination ne peut être effectuée que si les deux parents donnent également leur accord. Autre condition, au moment de l’injection l’enfant doit être accompagné d’au moins un parent. Enfin, la vaccination des adolescents n’est autorisée que dans les vaccinodromes. De nombreuses conditions qui ne dissuadent pas les jeunes qui ont rempli ce matin le vaccinodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.
La deuxième dose du vaccin doit être délivrée comme pour les adultes avec 42 jours d’intervalle minimum. Le Dr. Alain Jami, médecin réfèrent du centre insiste sur la nécessité de vacciner les adolescents et précise que "les jeunes sont régulièrement atteints de formes graves du COVID qui justifient parfois des hospitalisations". Le médecin généraliste explique enfin que ces formes graves sont constatées à tous les âges. Après une année scolaire jalonnée de cours en distanciel ou en demi-jauge, le début de la vaccination pour les 12-17 ans devraient leur permettre un retour à une vie normale.