Le groupe AORF (wagons de fret) en difficulté financière a été placé en procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce d'Orléans, ses deux filiales emploient plus de 350 personnes.
Ce placement sous protection de la justice, qui ouvre une période d'observation de six mois, concerne les deux filiales de cette holding, ABRF Industries (233 employés dont 80 intérimaires), basée à Châteaubriant en Loire-Atlantique et SDH Ferroviaire (119 salariés dont 20 intérimaires), basée à Saint-Denis-de-l'Hôtel dans le Loiret.
Ces deux sociétés soeurs sont spécialisées dans la fabrication et la maintenance de wagons de fret. Concurrencées en France par les ateliers de la SNCF, elles travaillent principalement pour le marché allemand.
Durement frappées par la crise qui touche les secteurs ferroviaire et automobile, elles affichent un passif de 6,5 millions d'euros, selon les chiffres du tribunal.
Le principal actionnaire d'ABRF Industries, Jean-Luc Rémondeau, a récemment décliné une offre de rachat qui émanait du groupe russe Uralvagonzavod, selon plusieurs journaux.
Deux administrateurs judiciaires et un mandataire judiciaire ont été nommés par le tribunal dans le cadre de cette procédure de sauvegarde, qui vise à permettre la poursuite de l'activité et le maintien de l'emploi dans le cadre d'une réorganisation de l'entreprise. Elle s'adresse aux sociétés qui ne sont pas en cessation de paiement mais dont les difficultés risque de les conduire à déposer le bilan.
En savoir plus sur les ABRF avec le Journal de la Mée