Les parents d'élèves qui réclamaient une deuxième correction des copies du bac anticipé pour leurs enfants en 1ère S n'obtiendront pas satisfaction. Le Rectorat n'a pas relevé d'anomalie.
Le rectorat de Nantes a affirmé dans un communiqué que les épreuves anticipées pour 23 élèves de 1ère S du lycée St Paul-Notre Dame, à la Ferté-Bernard, avaient bénéficié d'une "organisation régulière", d'un "anonymat respecté" et d'un "système de correction habituel".
Une vingtaine de parents d'élèves de ce lycée privé avaient contesté les notes obtenues par leurs enfants ainsi que l'organisation des épreuves, réclamant ainsi des vérifications.
Pour le rectorat, la répartition des candidats dans les classes n'a eu "aucune incidence sur la correction puisque les copies sont mélangées ensuite". Concernant l'anonymat, il précise qu'"à l'issue de chaque épreuve, les copies ont été normalement anonymées comme pour toutes les copies d'examen".
Evoquant "un système de correction habituel", le rectorat affirme que "les copies ont été corrigées par 3 correcteurs, enseignants en 1ere S durant l'année scolaire".
"L'analyse statistique des résultats, à ce stade, ne laisse apparaître aucun caractère aberrant", selon la même source.
Des notes inféreures de 6 points
Des notes inféreures de 6 points
Outre la dénonciation de notes inférieures de 6 points par rapport à une moyenne de l'année, les parents d'élèves avaient affirmé que l'anonymat des copies n'avait pas été respecté, et regretté que les élèves des différents établissements n'aient pas été mélangés.
Sur son compte facebook, l'un des parents contestataires, qui est aussi le maire UMP de la Ferté-Bernard, Jean-Carles Grelier, s'était interrogé pour savoir si le fait que les élèves "appartiennent à un établissement privé est (..) la cause de ce "saquage" en règle".
Contacté par le Journal Ouest France, le père d'un élève concerné « s’étonne de la rapidité des vérifications quand on nous avait dit que cela prendrait au bas mot deux mois ».
Les parents doivent se concerter prochainement pour décider de la suite à donner à cette réponse du Rectorat.
Contacté par le Journal Ouest France, le père d'un élève concerné « s’étonne de la rapidité des vérifications quand on nous avait dit que cela prendrait au bas mot deux mois ».
Les parents doivent se concerter prochainement pour décider de la suite à donner à cette réponse du Rectorat.