Une vingtaine de parents d'élèves de 1ère S du lycée Saint-Paul de La Ferté-Bernard (Sarthe) contestent les notes obtenues par leurs enfants au baccalauréat à l'épreuve de français.
ont réclamé une deuxième correction aux services du rectorat qui
s'est engagé à faire des vérifications.
"En Français, on perd 6 points par rapport à une moyenne de l'année à 12,9. C'est
à peu près la même chose en histoire", a indiqué à l'AFP Bénédicte Marchais, représentante
des parents d'élèves en colère du lycée Saint-Paul.
Les parents d'élèves contestent également les modalités de passage de l'examen
au lycée public voisin Robert Garnier où, selon eux, l'anonymat des copies n'aurait
pas été respecté, et où les élèves des différents établissements n'avaient pas
été mélangés.
"Les meilleures notes sont de 10, la plus mauvaise 3", soutient Mme Marchais,
assurant qu'un seul des 23 parents d'élèves concernés ne s'associait pas à la demande
de deuxième correction.
Sur son compte facebook, l'un des parents contestataires, maire UMP de la Ferté-Bernard,
Jean-Carles Grelier, pas joignable directement, estime que "beaucoup de questions
se posent".
"Même les meilleurs de la classe n'ont pas échappé à cette hécatombe! Pourquoi
toute la classe a-t-elle été affectée à un seul et même jury alors que tous les
autres candidats sont répartis dans les jurys par ordre alphabétique ? Le fait
qu'ils appartiennent à un établissement privé est-il la cause de ce "saquage" en
règle", s'interroge-t-il.
De son côté, le directeur de la communication du rectorat, Luc Pinson, a indiqué
à l'AFP que "l'anonymat a bien été respecté et que, d'autre part, les copies ont
été corrigées par des professeurs différents".
"Nous sommes actuellement en phase de vérification. Il nous faut retrouver 46
copies sur les 20.000 produites dans l'Académie (10.000 dans chaque épreuve) pour
les 1ère S. Elles ont toutes été "massicotées", avec d'un côté les noms avec un
numéro et de l'autre ces mêmes numéros et les copies, puis dispersées, de telle
manière que ces 46 copies ont forcément été corrigées, anonymement donc, par 5
à 10 correcteurs différents", a-t-il dit à l'AFP.
"Les vérifications porteront d'une part sur leur contenu et leur niveau réel,
ainsi que sur les notes de contrôle continu de chacun des élèves, mais aussi sur
la possibilité éventuelle qu'il y ait eu des erreurs de frappe lors de la transcription
des notes, qui auraient pu, par exemple, faire sauter le "1" d'un 14 ou d'un 12.
"Nous espérons avoir fait toutes ces vérifications avant début septembre mais
nous préférons indiquer que ce sera fait pour cette date-là que de nous avancer
pour août et ne pas y parvenir", a-t-il ajouté.
Les parents d'élève ont réclamé une deuxième correction aux services du Rectorat qui s'est engagé à faire des vérifications.
"En Français, on perd 6 points par rapport à une moyenne de l'année à 12,9. C'est à peu près la même chose en histoire", a indiqué à l'AFP Bénédicte Marchais, représentante des parents d'élèves en colère du lycée Saint-Paul.
Les parents d'élèves contestent également les modalités de passage de l'examen au lycée public voisin Robert Garnier où, selon eux, l'anonymat des copies n'aurait pas été respecté, et où les élèves des différents établissements n'avaient pas été mélangés.
"Les meilleures notes sont de 10, la plus mauvaise 3", soutient Mme Marchais, assurant qu'un seul des 23 parents d'élèves concernés ne s'associait pas à la demande de deuxième correction.
Anonymat respecté ?
"Les meilleures notes sont de 10, la plus mauvaise 3", soutient Mme Marchais, assurant qu'un seul des 23 parents d'élèves concernés ne s'associait pas à la demande de deuxième correction.
Anonymat respecté ?
Sur son compte facebook, l'un des parents contestataires, maire UMP de la Ferté-Bernard, Jean-Carles Grelier, pas joignable directement, estime que "beaucoup de questions se posent".
"Même les meilleurs de la classe n'ont pas échappé à cette hécatombe! Pourquoi toute la classe a-t-elle été affectée à un seul et même jury alors que tous les autres candidats sont répartis dans les jurys par ordre alphabétique ?
Le fait qu'ils appartiennent à un établissement privé est-il la cause de ce "saquage" en règle", s'interroge-t-il.
Le fait qu'ils appartiennent à un établissement privé est-il la cause de ce "saquage" en règle", s'interroge-t-il.
De son côté, le directeur de la communication du rectorat, Luc Pinson, a indiqué à l'AFP que "l'anonymat a bien été respecté et que, d'autre part, les copies ont été corrigées par des professeurs différents".
Une erreur de frappe ?
Une erreur de frappe ?
"Nous sommes actuellement en phase de vérification. Il nous faut retrouver 46 copies sur les 20.000 produites dans l'Académie (10.000 dans chaque épreuve) pour les 1ère S. Elles ont toutes été "massicotées", avec d'un côté les noms avec un numéro et de l'autre ces mêmes numéros et les copies, puis dispersées, de telle manière que ces 46 copies ont forcément été corrigées, anonymement donc, par 5 à 10 correcteurs différents", a-t-il dit à l'AFP.
"Les vérifications porteront d'une part sur leur contenu et leur niveau réel, ainsi que sur les notes de contrôle continu de chacun des élèves, mais aussi sur la possibilité éventuelle qu'il y ait eu des erreurs de frappe lors de la transcription des notes, qui auraient pu, par exemple, faire sauter le "1" d'un 14 ou d'un 12.
"Nous espérons avoir fait toutes ces vérifications avant début septembre mais nous préférons indiquer que ce sera fait pour cette date-là que de nous avancer pour août et ne pas y parvenir", a-t-il ajouté.