Le conseil général de la Loire-Atlantique s'engage pour la libération des otages au Sahel, son président déroule aujourd'hui une banderole sur sa façade
La banderole réclame la libération des otages français au Sahel, elle restera en place jusqu'à leur libération. Le président du département de la Loire-Atlantique, Philippe Grosvalet, demande la libération de Pierre Legrand, Thierry Dol, Daniel Larribe et Marc Féret retenus depuis deux ans au Sahel par Al-Quaïda au Magreb islamique (Aqmi).
Pierre Legrand est originaire de Couffé en Loire-Atlantique, il a été enlevé avec les trois autres otages le 16 septembre 2010 à Arlit, un site d'extraction d'uranium dans le nord du Niger.
Au Mali : agir vite, pour François Hollande
La situation au nord de ce pays occupé par des groupes armés islamistes est "insupportable, inadmissible, inacceptable", a dénoncé François Hollande."Nous avons le devoir d'agir, d'agir ensemble et d'agir vite, car il y a urgence", a lancé le président français. Il a appelé ses pairs à soutenir une résolution du Conseil de sécurité "pour permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale."
Le Mali a officiellement saisi le secrétaire général de l'ONU d'une demande d'intervention militaire internationale pour reconquérir le nord du pays. A la tribune, François Hollande a réaffirmé la disponibilité de Paris à soutenir les initiatives que prendront les Africains.
Dans l'entourage du chef de l'Etat, des sources confient qu'il s'agirait d'ouvrir la voie, "d'ici à quelques semaines", à un feu vert du Conseil de sécurité au déploiement d'une force africaine au Mali pour combattre les islamistes armés qui ont pris le contrôle du nord du pays, explique-t-on. Paris a notamment promis d'apporter un "soutien logistique" à cette future force africaine.
Et les otages français ?
Le président français a par ailleurs estimé que la nécessité de libérer les otages français retenus au Mali ne signifiait pas renoncer à restaurer l'intégrité territoriale de ce pays. Six otages français sont retenus depuis plus de deux ans dans la région par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), rendant périlleuse toute prise de position française.