Cholet : la police dément la séquestration de deux soeurs de 12 et 8 ans

Le journal le Parisien révèle le cauchemar de deux jeunes filles qui auraient été séquestrées et tabassées par une bande de huit filles. Contactée par notre rédaction, la police dément cette information.

Selon le Parisien, deux soeurs de 12 et 8 ans auraient vécu un véritable cauchemar mardi soir. Elles allaient chercher du pain quand elles ont été interpellées par une bande de filles menée par deux adolescentes de 16 et 17 ans. Toujours selon le quotidien, les deux victimes auraient été tabassées et séquestrées dans le sous-sol d'un parking pendant des heures.
«La grande a été sérieusement passée à tabac, Elle a été mise à terre et a reçu des coups de pieds sur le visage. Tandis que la petite criait de peur, elles lui ont bandé les yeux pour ne pas voir mais juste entendre les cris horribles de sa sœur» a expliqué un proche des deux soeurs au téléphone à un journaliste du site internet du Parisien.

Vendredi matin, notre journaliste Christophe Amouriaux a contacté le commissaire de police de Cholet qui lui a bien confirmé une altercation entre plusieurs jeunes filles mais pas de tabassage ni de séquestration.
Les faits se sont déroulés à un arrêt de bus dans Cholet mardi vers 17 heures.
Une jeune fille de 12 ans, en compagnie de sa soeur de 8 ans, se retrouve face à un groupe d'ados âgées d'une quinzaine d'années. L'altercation s'engage entre la jeune fille de 12 ans et le groupe. A la base, un différend amoureux : l'ex-petit ami de l'ado de 12 ans "sortant" avec une des jeunes du groupe.
Une phrase aurait tout déclenché lorsque celle-ci aurait décrit sa "rivale" comme étant "maigre comme une baguette". 

Trois des filles du groupe auraient alors poussé l'ado. Elle aurait reçu une gifle et un coup de poing sous l'oeil gauche et serait tombée à terre. Elle aurait également reçu des coups de pied. 
Elle est ensuite rentrée chez elle vers 18 heures en compagnie de sa petite soeur de 8 ans. 
Le lendemain, elle a été examinée par un médecin qui a constaté un hématome consécutif au coup de poing. 
La mère de la jeune fille aurait alors eu au téléphone la "rivale" de sa fille, une conversation qui se serait mal passée et suite à laquelle la maman aurait décidé de porter plainte. Chose qui a été faite jeudi après-midi. 

La police qualifie les violences de "égères" mais a décidé de poursuivre la procédure car ces violences se sont déroulées "en réunion". Les jeunes filles du groupe impliquées devraient être contactées dans l'après-midi après un second examen médical sur l'ado de 12 ans.


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