Toujours plus rapide, le transport des données sur les smartphones va encore prendre de la vitesse avec le déploiement du réseau 4G à partir de févier 2013 à Nantes
Le PDG de France Télécom, Stéphane Richard, a annoncé mercredi le lancement d'un réseau de téléphonie mobile de quatrième génération (4G) à Lyon, Lille et Nantes à partir du 22 novembre pour les clients entreprise et, dès février 2013, pour
les clients grand et ipublic.
"Après Marseille, ce sont trois nouvelles villes que nous allons ouvrir en 4G ce matin, et nous allons ouvrir six villes d'ici avril 2013", a-t-il déclaré lors d'un véritable show à l'Américaine destiné à présenter les dernières innovations
du groupe.
Marseille avait été la première ville connectée au très haut débit mobile par France Télécom qui avait lancé un test avec 2.000 personnes en juin 2012. A cette occasion, l'opérateur avait indiqué qu'il comptait couvrir 50% de la population
française à la mi-2014.
L'opérateur a récemment lancé de nouveaux forfaits pour commercialiser ces avancées technologiques: le "H+", une version améliorée du réseau 3G qui devrait couvrir 60% de la population française à fin 2012, "avec des débits jusqu'à 3 fois plus
rapides qu'en 3G+", ainsi que la 4G (sur ces 4 villes), "avec des débits jusqu'à 10 fois plus rapides qu'en 3G+", souligne-t-il.
Les nouveaux services décrits par le patron d'Orange "visioconférences mobile, stockage dans le cloud, jeux en réseau, ou encore paiement NFC, sont rendus possibles grâce à la constante évolution de nos réseaux.
La 4G permettra d'avoir depuis son mobile un débit équivalent à celui délivré actuellement par une ligne fixe internet très haut débit. Les deux principaux concurrents de l'opérateur sur le marché mobile français, Bouygues Telecom et SFR, ont également effectué des tests 4G à Lyon. SFR a d'ailleurs prévu une ouverture commerciale dans cette ville la semaine prochaine, et compte
faire de même dans la ville de Montpellier mais sans avoir encore donné de dates.
Les quatre opérateurs de réseaux mobiles Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange France et SFR ont acheté fin 2011 des fréquences 4G mises aux enchères par l'Etat
pour la somme 3,6 milliards d'euros afin de déployer des réseaux mobiles à très haut débit.