Selon un communiqué Jemini entame la dernière phase de sa restructuration opérationnelle et financière. Après avoir engagé un re-dimensionnement industriel et un re-centrage sur ses marques fortes. Il demande un redressement judiciaire.
Un poids lourd du secteur
Le Groupe Jemini spécialisé dans la conception et la commercialisation de peluches, de figurines, de mobiliers et de produits d’art de la table pour enfants sous licence (Hello Kitty, Disney, Spiderman, Barbapapa, Luminou, Marsupilami, One Piece, Tchoupi, Maya l’Abeille, les Schtroumpfs, Astérix, Gaston Lagaffe,...), qui détient également la société Pixi Plastoy, entame la dernière phase de sa restructuration opérationnelle et financière. Après avoir engagé un redimensionnement industriel et un recentrage sur ses marques fortes,Contourner la crise du jouet
Le Groupe Jemini, dont les difficultés étaient liées à la baisse du marché et aux choix stratégiques de ses anciens managers, a renégocié ses dettes financières liées à son historique, dans le cadre d’une procédure amiable initiée au mois d’octobre 2012. Parallèlement à cette restructuration opérationnelle et financière, une opération de levée de fonds a été lancée en novembre 2012, le Groupe Jemini ayant reçu de nombreuses marques d’intérêtsd’investisseurs financiers et industriels, un espoir est peut-être entrain de naître pour les 60 salariés d'Ecommoy dans la Sarthe.
Gages de sérieux
La volonté des candidats investisseurs les plus sérieux de pouvoir échelonner davantage la dette a incité la nouvelle équipe de Managers depuis le mois d’octobre à demander au Tribunal de Commerce de Paris de bénéficier de l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Ceci permettra d’envisager un délai plus long dans le réechelonnement de la dette et de finaliser la levée de fonds. « Après des efforts opérationnels et financiers, les fondamentaux de l’entreprise sont à nouveau bons. Les ayants droits, ainsi que les clients, renouvellent leur confiance à ce fleuron français de l’industrie du jouet. Tous les signaux sont dans le vert pour renouer avec les profits en 2013 et réussir une sortie rapide de cette restructuration financière. Le redressement judiciaire sera le dernier étage de la fusée »En clair la balle est dans le camp du Tribunal de Commerce de Paris qui doit prendre une décision le 8 janvier 2013.