Le Préfet a interdit le montage des chapiteaux des scènes de concert, la fête sous surveillance a lieu tout ce week-end. Notre reportage sur place.
Les images des préparations des concerts
Sur place chapiteaux et gendarmes
4 chapiteaux, deux grands et deux moyens fièrement dressés au milieu des champs de la ZAD, la "zone à défendre" pour les activistes anti-aéroport. Les scènes sont en cours d'installation et l'électricité se fait attendre.
Autour de la Zone d'aménagement différé (ZAD), là où se dressera le futur aéroport du Grand-Ouest, des barrages de gendarmes accueillent les festivaliers.
La guerre des communiqués
Le Préfet a interdit jeudi le montage des chapiteaux assurant que l'Etat prendrait "les mesures pour assurer au mieux la sécurité de l'événement".
Sur leur blog, les opposants occupant le site, accusent la préfecture de mettre "en danger des milliers de personnes". "Depuis ce matin, tout est bloqué aux entrées de la ZAD. Que ce soit de la nourriture, des structures, du matériel médical et même les toiles de tente des manifestants", dénoncent ils, estimant que "la sécurité sanitaire des participants s'en trouve fortement impactée: plus d'abris ni de tentes pour dormir au chaud la nuit, plus de matériel médical de premier secours et une tension évidente ne pouvant conduire qu'à des affrontements".
Ils terminent leur communiqué par une menace : "Cette manifestation se voulait festive, si les provocations continuent nous n'hésiterons pas à déplacer la manifestation au centre ville de Nantes".
Le reportage de notre équipe sur place
Reportage tourné à Notre-Dame-des-Landes ce vendredi par Myriam N'Guénor,Daniel Le Floch et Sophie Boismain