Suite à la condamnation de 2008, c'est le père de famille qui a demandé à l'Education Nationale la possibilité de sortir ses enfants du système scolaire pour leur faire suivre des cours à domicile avec le CNED.
En 2005, les services sociaux du Conseil Général de Loire-Atlantique évaluent la famille à la demande du procureur de l'époque. Cette évaluation est suivie d'une condamnation pour "abandon moral et matériel". Les services sociaux ne seront pas sollicités par la suite concernant cette famille, ils "n'avaient donc pas le droit de forcer la porte" explique Véronique Guion de Meritens, directrice de la Solidarité au Conseil Général de Loire-Atlantique, "
seule une décision de justice aurait permis de forcer cette porte".
Selon la Direction diocésaine de l'enseignement catholique, l'ainée des filles (qui ne résidait plus chez ses parents lors de la découverte de la famille) était scolarisée à l'école St Thérèse à Saint-Nazaire en bac Pro secrétariat au cours de l'année scolaire 2008-2009.
Ses deux soeurs étaient elles-même scolarisées en 3ème et 4ème au collège Ste-Thérèse cette même année. Elles ont ensuite été retirées de l'établissement.
Que s'est-il passé ensuite, sachant qu'en France, il existe une obligation d'instruction jusqu'à 16 ans ? Pourquoi personne ne s'est-il inquiété de l'absence des enfants ?
La suite de l'enquête le dira peut-être.
A l'heure actuelle, les services sociaux ont été saisis pour une demande de placement des deux enfants mineurs dans une structure capable d'accueillir ces "enfants traumatisés" selon Véronique Guion de Méritens.