L'homme s'est immolé par le feu en milieu de journée devant l'agence Pôle Emploi de la rue de la Garde dans l'est de Nantes, ses menaces avaient pourtant été prises au sérieux
L'homme, âgé de 41 ans, avait fait part de son intention dès hier soir à des proches qui avaient prévenu la Police. Une patrouille est passée régulièrement devant l'agence Pôle Emploi au cours de la matinée. Le vigile de l'agence était chargé de repérer la personne à son arrivée.
Une première fois l'homme s'est approché de l'agence, les policiers l'ont dissuadé d'entrer. L'homme serait alors reparti non loin pour préparer son passage à l'acte en s'aspergeant d'essence. Il est revenu à midi sur les lieux après avoir parcouru plusieurs dizaines de mètres avec ces vêtements enflammés, plusieurs policiers ont tenté d'éteindre le feu avec des couvertures. Sans y parvenir sans se mettre eux-mêmes en danger. L'homme est mort sur le coup.
Les personnels du service des impôts situé juste en face sont sous le choc. Comme d'autres salariés des entreprises du quartier, ils ont été les témoins directs et impuissants du drame. Un médecin est à leur côtés.
Selon Pôle Emploi cette personne s'était vue réclamer un trop perçu et faisait l'objet d'une demande de remboursement. Selon la CGT de Pôle Emploi, la personne avait été sanctionnée parce qu'elle n'avait pas déclaré ses heures travaillées. Et de ce fait ne pouvait bénéficier d'une nouvelle indemnisation. Toujours selon la CGT de Pôle Emploi, des milliers de chômeurs seraient condamnés à cette "double peine".
Les précisions du directeur départemental de la Police Philippe Cussac
Le sujet de la rédaction sur le drame de Nantes