La situation n'a pas évolué pendant la nuit de samedi à dimanche sur le port de Nantes où un père est retranché depuis vendredi matin dans une grue géante pour obtenir le rétablissement du droit de visite de son fils.
"Il n'y a rien de nouveau. Il est toujours dans sa grue. C'est le statu quo", a-t-on affirmé de source policière.
Interrogé sur des mouvements qui auraient pu se dérouler pendant la nuit ou tôt dimanche matin à proximité de la grue, comme un approvisionnement en vivres ou des discussions, le policier a répondu: "non, rien du tout. Ca n'a pas bougé".
Serge Charnay a perdu le droit de visite de son fils Benoît il y a deux ans à la suite de sa condamnation pour soustraction d'enfant.
"Je resterai le temps qu'il faudra pour obtenir quelque chose de significatif", a dit Serge Charnay.
Il précise " je ne fais pas une grève de la faim et de la soif, je suis assiégé par les forces de l'ordre ".
Il envisagerait un dépôt de plainte pour mise en danger de vie d'autrui si la situation perdure d'après un communiqué de presse.
Serge Charnay précise qu'il ne descendra pas " je ne veux plus qu'un papa soit obligé de faire une grève de la faim pour réclamer son droit a voir ses enfants, parce que tant que je suis la, quelques papas renonceront à se foutre en l'air de désespoir ".
Vendredi soir, la préfecture de Loire-Atlantique lui avait fait présenter la preuve écrite qu'il pouvait bénéficier de l'audience, à compter du 28 mars, d'une requête expresse pour l'examen de son dossier. Après lecture du document, Serge Charnay avait choisi de poursuivre son action.
Contacté par SMS dimanche matin par l'AFP, Serge Charnay n'avait toujours pas répondu vers 8H00.
Source AFP