Ce lundi un peu partout en France, des centaines de personnes ont déposé le statut de ces organisations avec l'espoir de pouvoir cultiver et consommer de l'herbe en toute légalité.
L'objectif de ces groupements, qui prônent la dépénalisation du cannabis et l'autoproduction, est de se déclarer comme des associations à but non lucratif (loi 1901) et faire reconnaître légalement leur activité. Ces Cannabis social clubs, dont certains existent de fait parfois depuis plusieurs années, sont illégaux en France mais existent déjà en Espagne et en Belgique.
Au total, plus de 400 Cannabis social clubs existent, affirme Dominique Broc, porte-parole du mouvement.
Les membres de ces associations cultivent du cannabis et partagent leur production sans en faire commerce
Les partisans des CSC souhaitent ainsi contrecarrer le trafic et mieux contrôler la qualité du produit pour protéger les consommateurs…
Le Cannabis Social Club de Vendée compte pour le moment cinq adhérents.
Entre 15 et 20 Cannabis social clubs (CSC) se sont officiellement déclarés lundi dans plusieurs préfectures. Une demande a notamment été déposée en préfecture à Nantes.