Le Mans FC est-il tiré d’affaire ? Pas encore. Mais les nouvelles alarmistes de ce début de semaine ont laissé place à l’espoir.
Il s’agit d’un sauvetage in extremis du club en cessation de paiement avec un déficit de 7,5 millions d’euros. Derrière cette recherche de solution, on retrouve à la manœuvre l’homme d’affaires manceau Claude Hervé soutenu par le maire du Mans, Jean-Claude Boulard (PS).
Claude Hervé (propriétaire de magasins Leclerc) a saisi son carnet d’adresses et monté une offre de reprise qui s’avère nécessaire à la recapitalisation de Le Mans FC. Son montant s’élève à 3 millions d’euros minimum. Ainsi l’on verrait la participation d’un pool d’actionnaires locaux rejoints par un investisseur présenté comme « important » et surtout « crédible ». Il s’agit de Véolia. L’entreprise de services opère notamment dans les secteurs de la propreté et des transports en France et à l’étranger.
Ce montage permettrait aussi de débloquer le rachat à hauteur de deux millions d’euros du centre d’entraînement et du siège social du club par la ville du Mans.
Jean-Claude Boulard, jusqu’ici resté discret a confirmé ce scénario de reprise tout en indiquant que les activités de Véolia étaient présentes localement depuis très longtemps au travers de l’ancienne entité « Compagnie Fermière ». Celle-là même qui était intervenue dans le redressement du club de basket de la ville au début des années 2000.
Le plan de reprise « Hervé » a été présenté ce lundi au président de Le Mans FC, Henri Legarda et à son équipe. Le conseil d’administration du club va se réunir demain pour se prononcer. En cas d’adoption du plan - fortement probable - Henri Legarda actionnaire majoritaire devra laisser son fauteuil de dirigeant au futur repreneur.
Si les questions financières sont en passe d’être réglées, il reste celles concernant l’aspect sportif. Les manceaux flirtent actuellement avec le fond du classement de la ligue 2. Vendredi, ils seront confrontés aux lavallois chez eux. Un match aussi de tous les dangers.