Notre-Dame-des-Landes : les réactions politiques suite au rapport de la commission de dialogue

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans un communiqué de presse, le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault "réaffirme son attachement à préserver la conduite de ce projet dans le respect de cette méthode de travail fondée sur le dialogue et l'échange constructifs." JM Ayrault "invite chacune des parties prenantes à poursuivre dans cette voie et à respecter les règles du débat démocratique afin que  toutes les améliorations proposées puissent être sereinement mises en oeuvre, dans le respect de l'Etat de droit".

Pour Jacques Auxiette, le président du Conseil Régional des Pays de la Loire "ce rapport confirme l'utilité de l'aéroport qui n'est donc pas une folie de quelques hommes. Je fais le constat que la commission a été utile pour apaiser la situation". Jacques Auxiette affirme qu'après la remise de ce rappport, son "discours reste inchangé" mais précise que "sans aucun doute, des améliorations sont souhaitées, souhaitables et possibles" comme il l'a précisé ce mardi soir au micro de notre journaliste Emmanuel Faure.

##fr3r_https_disabled##Autre réaction, celle de Philippe Grosvalet, le président du conseil général de Loire-Atlantique, qui se félicite des conclusions du rapport et souligne le « bien-fondé des décisions des élus de l’Ouest de la France ».

##fr3r_https_disabled##Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, estime que "les recommandations de la mission agricole ainsi que celles de la commission du dialogue et du comité d’expertise scientifique seront prises en compte par Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux transports avec Stéphane Le Foll, Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et le Préfet de la région Pays-de-la-Loire, pour conduire le projet en associant toutes les parties prenantes dont les attentes et préoccupations ont pu être exprimées dans le cadre d’un dialogue approfondi et constructif."

Dans un autre communiqué de presse, le ministère des  Transports estime que "la Commission du dialogue a mis en évidence que ce projet, très débattu, avait conduit à une radicalisation des positions. Ces trois mois de dialogue ont permis d’inventorier l’ensemble des arguments et de les mettre en perspective, pour une meilleure compréhension des enjeux. Un échange démocratique et respectueux des points de vue a pu être instauré."

Pour EELV, "si la commission du dialogue estime, sortant ainsi de sa feuille de route initiale, que le projet est « justifié », ses observations, recommandations et conclusions démontrent surtout que le projet est aussi fragile que mal formaté.
En effet, tant sur le dimensionnement de l’aérogare et de la piste, que sur le plan des dessertes routières et ferroviaires, ainsi que sur l’impact agricole et l’emprise foncière, le projet témoigne d’un nombre considérable de failles."

Pour Ronan Dantec, sénateur EELV de Loire-Atlantique, "les questions qu’elle soulève (cette commission, NDLR), et sur lesquelles elle estime que des réponses complémentaires doivent être apportées, sont si nombreuses, qu’elles ne peuvent qu’amener à un report du projet tant que de nouvelles études n’auront pas été menées."

L'ACIPRAN, l’association citoyenne pro-aéroport, estime que "la commission du dialogue a fait un travail remarquable, permettant à tous ceux qui l’ont souhaité d’être écoutés. Après un long processus démocratique, après une concertation engagée depuis longtemps avec le monde agricole dont 75% des exploitants ont cédé leurs terres à l’amiable, le projet doit désormais avancer et intégrer les nouvelles propositions".

Interrogé par la presse, Claude Chéreau, le président de la commission de  dialogue, a refusé de répondre à toutes les questions concernant les conclusions du rapport. Il s'est contenté de remettre ce rapport au ministre des Transports et de répéter qu' "aujourd'hui la commission a constaté qu'on ne peut pas parler de saturation de l'aéroport de Nantes-Atlantique mais que la question se posera à terme d'ici 5 ans".

Le rapport de la commission de dialogue a été remis ce mardi après-midi.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information