"Monopole de l'utérus" contre " la République des désirs", le débat parlementaire sur le mariage pour tous vu en 4 citations d'élus ligériens

Bruno Retailleau qui ne "croit pas à la République des désirs", Sylviane Bulteau qui lance un "vous n'avez pas le monopole de l'utérus". Retour sur le débat parlementaire vu par des citations d'élus des Pays de la Loire.

• "Les grands perdants de cette réforme seront les enfants! Je ne crois pas à la République des désirs" Bruno Retailleau au Sénat le 05 avril 2013. 

Le sénateur UMP de Vendée aura été la véritable égérie anti-mariage pour tous de la Haute-Assemblée. On lui doit aussi "Au bout de ce texte, il y a potentiellement un précipice, celui de la fabrique d'enfants." 

Le successeur de Philippe de Villiers aura été plus maladroit quand pendant le débat, il s'en prendra à la veste colorée de la sénatrice d'Europe Ecologie les Verts Esther Benbassa. ""Nous n’avons pas la même couleur politique. D’autres couleurs non plus d’ailleurs".

• "non madame vous n'avez pas le monopole de l'utérus !" Sylviane Bulteau 15 janvier 2013.

La députée PS de Vendée réagissait ainsi sur son fil Twitter à une question de la députée UMP de Haute-Savoie. Virginie Duby-Muller, en se revendiquant comme "femme" et "mère" avait posé une question au gouvernement sur la procréation médicalement assistée (PMA).

 

• "Non, ce n'est pas refuser l'égalité de dire qu'il est impossible à deux hommes ou à deux femmes d'avoir des enfants! C'est un constat de pur fait!" Roland du Luart 4 décembre 2012.

Avec deux autres sénateurs UMP de la Sarthe, Roland du Luart signe une lettre ouverte, où il reprend à son compte les arguments des opposants à la proposition de loi. "La loi peut-elle dire qu'un enfant est né de deux pères ou de deux mères? Une telle révolution anthropologique reviendrait à introduire un mensonge dans sa filiation".

• "Si j'osais, je dirais : "France, qu'as-tu fait de ton baptême?" François de Rugy le 13 avril.

Le député Europe Écologie Les Verts réagit à la manifestation de haine contre l'essayiste Caroline Fourest, venu à Nantes participer à un débat sur l'islam. Poursuivie par des militants radicaux, des prêtres traditionalistes manifesteront  leur haine à son égard jusqu'à la gare Montparnasse.