Du 29 mai au 5 juin, Stereolux célèbre la scène indépendante internationale dans toute sa diversité et dans toute sa richesse. 24 concerts mais aussi une exposition et une projection de clips indés bricolés à la maison. Rencontre avec Jean-Michel Dupas, le programmateur...
Les 3 éléphants, Poupet, La Nuit de l'Erdre, Hellfest, Couvre Feu, Les Feux de l'été, Au foin de la rue, Les Escales... Arrivée la belle saison, on ne compte plus les festivals qui fleurissent comme des coquelicots dans un champ de blé. C'est l'été, enfin ça devrait bientôt y ressembler, et pour ceux qui aiment la musique, le choix peut être parfois cornélien.
Alors pourquoi en rajouter ? Jean-Michel Dupas, programmateur des Indigènes, le nouveau festival de Stereolux nous explique :
"Indigènes est effectivement un nouveau rendez-vous même s'il y avait eu des prémices l'an passé avec 7 ou 8 dates". C'est un festival de la scène indépendante, pour présenter des choses en défrichage, vierges de trop de marketing, une musique un peu sauvage".
Indigènes, pourquoi ce nom ?
"C'est un clin d'oeil, un jeu de mots autour de l'indie music, la musique indé en anglais qu'on a dans les gènes..."
Un nouveau festival mais un festival différent !
"Nous ne voulions surtout pas faire un festival trop commun. Il y a 10 ou 15 noms qui tournent dans les festivals de l'été. Toujours les mêmes. Indigènes propose une affiche vraiment différente avec des groupes qui font peu de dates en France. Pour certains, c'est la seule, les autres ont deux voire trois dates maximum. C'est un festival pointu, sans tête d'affiche qui vampirise".
Rock, folk, noise, pop, electro, la programmation couvre tous les styles ou presque de la musique indé. Et pour dénicher ces groupes émergents, Jean-Michel Dupas a fait le tour de l'Europe ou presque depuis la Hollande et son festival Eurosonic jusqu'à Barcelone ou se joue le festival Sonar.
Parmi les groupes programmés, citons Health,
"un groupe de rock noise américain très impressionnant en live", précise Jean-Marc Dupas, Bass Drum of Death, groupe de garage rock américain percutant, Mesparrow et son univers très particulier, les Nantais Von Pariahs, la formation belge Paon, les New-yorkais The Babies, et nos coups de coeur, encore des Américains, Guards et Hanni El Khatib. Ecouter, c'est adopter...
Indigènes, c'est des concerts mais aussi une exposition intitulée "Sérigraphie, nouvel art rock" réunissant plusieurs collectifs de Nantes ou d'ailleurs ainsi qu'une projection de clips indés "bricolés à la maison avec deux fois rien" sélectionnés par Gaëtan Chataignier, ex French Cowboy et réalisateur de clips, et le collectif Yodel.
Plus d'infos sur
le site du festival
