Christophe Béchu, Catherine Deroche au Sénat. Jean-Charles Taugourdeau et Marc Lafinneur à l'Assemblée. Ces 4 parlementaires signent une tribune de soutien à Nicolas condamné à 4 mois de prison pour avoir refusé les tests ADN au moment de son interpellation.
L'arrestation
Nicolas Bernard-Busse, 23 ans est arrêté par la police en marge de la manifestation des opposants radicaux contre l'application de la loi Taubira ouvrant le mariage à deux personnes du même sexe devant les locaux de M6 à Neuilly, où le président de la République intervient en direct. Le 19 juin en comparution immédiate, il est condamné à deux mois ferme et 1 000 euros d'amende pour rébellion et refus de prélèvement ADN.Le martyr
Pour les opposants à l'application de la Loi, cette décision est celle d'une justice aux ordres. Vendredi, les collectifs radicaux organisaient devant le Panthéon une manifestation en soutien à Nicolas Bernard-Busse, comme on pu le constater nos confrères du Nouvel Observateur/rue 89, avec comme mot d'ordre " libérez #Nicolas, prisonnier politique", "un combat contre une dictature".Les soutiens
Marine Le Pen réagit sur son compte Twitter.#Nicolas incarcéré : fermeté à géométrie variable et justice à deux vitesses ! MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) June 21, 2013
L'UMP, réagit très vite, parmi les premiers le sénateur de Vendée, Bruno Retailleau.
Quelle est cette " France apaisée " dans laquelle on emprisonne des opposants alors qu'on relâche les voyous du RER D ? #nicolas
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) June 19, 2013
La tribune UMP
Ce soir, 4 parlementaires du Maine-et-Loire, JC Taugourdeau, Marc Laffineur, Catherine Desroche et Christophe Béchu signent une tribune en faveur du condamné.
Ils considèrent que "le mandat de dépôt à l'encontre du jeune Nicolas (...) est incompréhensible, étant donné qu'il n'y a eu ni atteinte aux biens ni atteinte aux personnes (...) L'incarcération du jeune Nicolas signifie-t-elle qu'il est aujourd'hui impossible de s'opposer à la politique du gouvernement actuel sans risque de se retrouver derrière les barreaux ?" "Si tel est le cas, le pouvoir en place prend un risque qui ne sera pas sans conséquence sur notre démocratie".