Non, répond la Presse britannique après les indiscrétions de la lettre de l'Expansion. Brigitte Ayrault sera la première épouse à Matignon à avoir une telle chargée de mission.
Les précisions du Service de Presse
"Nathalie Puvilland, va être prochainement recrutée comme chargée de mission au cabinet du Premier ministre, elle aura notamment pour rôle d’assister Madame Ayrault pour la préparation des événements officiels auxquels celle-ci participe (voyages internationaux, événements protocolaires, …)"
nous précise par courriel, le service de presse du Premier ministre.
Un service de Première dame
L'épouse d'un Premier ministre va profiter des services d'une chargée de mission payée sur le budget de fonctionnement de Matignon. La presse française en a eu la primeur et la confirmation officielle suite à la publication de la Lettre de l'Expansion lundi. Nathalie Puvilland, jusqu'à présent chargée de mission communication au cabinet de Victorin Lurel à l'Outre-mer est dorénavant en charge de cette mission.L'inconnue de Matignon
La fière professeur de Français en arrivant à l'hôtel Matignon a du faire face à l'indifférence polie de la presse française, plus friande des frasques de la nouvelle Première dame sur Twitter ou du charme artistique de Madame Manuel Valls. Si l'on en croit le Canard Enchaîné, celle ci y est allée sans mettre de gants.C'est sûr qu'une musicienne, c'est un peu plus glamour que Mme Ayrault, prof d'allemand dans la banlieue de Nantes !"
Ciel mon Ayrault !
Brigitte depuis s'est révélée indispensable dans la stratégie de reconquête de l'opinion pour son mari. Brigitte, c'est la mère courage, celle qui déclenche les signaux positifs après le choc du mensonge avoué de Jérôme Cahuzac.Dans Presse Océan, elle distille les confidences. Son mari est "l'homme de la situation". Il est "indispensable" à François Hollande, car il est "courageux" et surtout "loyal".
Le tout sur un ton alliant simplicité et raideur professorale, jamais impressionnée
Je garde un regard distancié sur ce que je vis. Je ne me laisse pas impressionner par les ors de la République".
France's other First lady
"L'autre Première dame de France choisit la lumière et risque l'impopularité de son mari", perfide le très sérieux Times de Londres s'amuse de l'annonce de Matignon. Les Anglais nous détestent (rien de nouveau) et prennent toujours un malin plaisir à souligner nos rémanences royales. Dans un pays où l'épouse ou le mari de l'hôte du 10 Downing Street conserve son travail, nos voisins ne comprennent pas nos us et coutumes. La rivalité entre Ségolène Royal et Valérie Trierweiller avait ravi la presse anglaise. Aujourd'hui, elle persifle. À quoi bon une chargée de mission à 100 000 € par an pour inaugurer les chrysanthèmes ?