Hier, l'épouse du Premier ministre s'est livrée à nos confrères du Parisien à l'occasion d'un voyage officiel du couple aux Antilles.
Nouvelle opération de communication de l'ancienne conseillère générale de Loire-Atlantique hier dans les colonnes du Parisien/Aujourd'hui en France. Après ses confidences à Presse-Océan, la prof de français à la retraite veut donner le visage d'une citoyenne à la solidarité chevillée au corps. Tout en visitant la maison des adolescents de Guadeloupe, Brigitte Ayrault renforce le message d'un couple bien décidé à prolonger le bail à l'hôtel Matignon, en insistant sur la précarité inhérente au job de son mari.
"Je suis consciente que ce n'est qu'un passage, on est en CDD. Je prends ce qui est positif, la vie continuera après, mais j'aurais été nourrie de ce passage".
De ce passage parti pour durer sauf accident grave de parcours dans "l'enfer de Matignon", Brigitte Ayrault confie à notre consoeur Rosalie Lucas et aux associations qu'elle croise dans les déplacements ministériels au gré de ses envies :
Je ne suis pas télécommandée par le Premier ministre, il n'a pas eu son mot à dire (..) Il est content que je puisse prendre le temps de le faire, d'exprimer cette solidarité. (..) Je n'ai pas eu envie de rester dans une prison dorée".