Un collectif d'élus opposés à l'aéroport du Grand-Ouest présente une contre-étude remettant en cause le plan d'exposition au bruit de l'agglomération nantaise du fait de la présence de l'actuel aéroport à Bouguenais.
"Un mensonge"
Pour le "collectif d'élus d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes", le Cedpa, le résultat de la contre étude qu'ils ont commandités estsans équivoque : l'argument du bruit qui deviendrait insupportable et empêcherait l'urbanisation de Nantes est une mensonge. Les conclusions de cette étude sont tout à fait en phase avec les conclusions relatives au maintien de l'aéroport de Toulouse : des avions plus gros, mais moins bruyants et mieux remplis; moins de mouvement que prévu. A Toulouse le préfet conclut à l'inutilité d'un déplacement; à Nantes, il conclut l'inverse. Comprenne qui pourra".
L'étude
Le collectif pour réaliser cette étude s'est adressé à un cabinet privé européen, Adecs/Airinfra. Elle s'appuie sur les projections du trafic passager du groupe Vinci, concessionnaire de Nantes Atlantique et du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle tient compte des mouvements réels d'appareils et de l'amélioration des modèles d'avions en termes de nuisance sonore.Résultat ? Selon les scénarios proposés à dix ans et à vingt ans, l'Île de Nantes ne serait pas touchée par les interdictions de construction d'habitat, préconisées dans l'actuel plan d'exposition au bruit de l'agglomération nantaise.