La conseillère municipale Laurence Garnier, âgée de 34 ans, a été désignée par la commission nationale d'investiture de l'UMP pour briguer la mairie de Nantes face à la socialiste Johanna Rolland, adoubée par Jean-Marc Ayrault pour prendre sa suite
Le président de l'UMP de Loire-Atlantique François Pinte s'est félicité de ce choix pris selon lui "à l'unanimité" des membres de la CNI. Il invite "tous les militants et sympathisants à se mobiliser dès maintenant derrière elle et l'équipe municipale rassemblée qu'elle constituera à cette occasion, pour sanctionner le gouvernement de Jean-Marc Ayrault pour sa politique désastreuse pour le pays et pour offrir un nouveau projet ambitieux pour Nantes et les Nantais", ajoute-t-il dans un communiqué.
Cette désignation intervient alors que trois candidats se disputaient l'investiture nantaise de l'UMP. Outre Mme Garnier, Julien Bainvel, 33 ans, également conseiller municipal de Nantes, mais aussi Marie-Anne Montchamp, 55 ans, ancienne députée et ancienne secrétaire d'Etat chargée des solidarités et de la cohésion sociale quand Nicolas Sarkozy était président, souhaitaient se présenter à la mairie de Nantes.
Madame la maire en mars
Mme Garnier fera face à Johanna Rolland, âgée de 34 ans, actuelle première adjointe de Patrick Rimbert, qui a succédé à Jean-Marc Ayrault comme maire lorsque celui-ci est devenu Premier ministre. Désignée par Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes depuis 1989 lorsqu'il l'a quittée pour Matignon au printemps 2012, Johanna Rolland part favorite, dans une ville qui avait réélu son mentor dès le premier tour au précédent scrutin.Pour la première fois néanmoins, une liste Europe Ecologie - Les Verts (EELV), menée par Pascale Chiron, fera campagne séparément alors que jusque-là EELV et PS faisaient liste commune.
Une liste FN a également été constituée pour ces municipales et sera menée par Christian Bouchet, ancien leader du mouvement nationaliste révolutionnaire Troisième Voie mais aussi d'Unité Radicale, qu'il venait de quitter lorsqu'a eu lieu l'attentat raté de Maxime Brunerie contre Jacques Chirac en juillet 2002.