Environ 500 personnes selon les organisateurs manifestent ce dimanche après-midi contre l'usine Aprochim à Grez-en-Bouère.
Cette manifestation se déroule alors que le tribunal correctionnel de Paris se penche à partir de lundi sur les pratiques du groupe Chimirec, spécialisé dans le traitement de déchets industriels dangereux et accusé de fraudes sur l'élimination d'huiles polluées au pyralène.
Le PDG, Jean Fixot, et six cadres ou ex-cadres de ce groupe international sont soupçonnés d'avoir éliminé "de façon irrégulière" des déchets par la dilution d'huiles polluées aux PCB (polychlorobiphényles) dans trois usines, à Domjevin (Meurthe-et-Moselle), Dugny (Seine-Saint-Denis) et Grez-en-Bouère (Mayenne), entre 2000 et 2006.
Six des sept prévenus sont aussi poursuivis pour faux et usage de faux, pour avoir modifié ou falsifié des rapports d'activités, des registres et des bordereaux de suivi industriel, afin de cacher la réalité à l'administration et à leurs clients.
Initialement programmé en mai 2012, le procès avait été renvoyé dès son ouverture pour des raisons procédurales.
Pour le directeur d'Aprochim, le site de Grez-en-Bouère pollue désormais 30 fois moins qu'avant 2009.