Le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg en visite à l'usine FagorBrandt de Saint-Jean-de-la-Ruelle dans le Loiret pour "rassurer" les salariés, assurant que l'État empêchera qu'un "prédateur" de reprendre le groupe uniquement pour la marque et les brevets
"L'Etat s'opposera à toute forme de vol de marque, à toute initiative ou entreprise consistant à voler les brevets et les marques pour aller produire ailleurs", a affirmé le ministre, avant son arrivée sur le site du fabricant d'électroménager Fagorbrandt, à St-Jean-de-la-Ruelle, près d'Orléans, où les salariés ont repris le travail la veille.
"Notre objectif est d'organiser la reprise de FagorBrandt, de démontrer aux repreneurs que cette entreprise est en état de marche (...), de défendre et de préserver l'outil industriel, en garantissant le plus possible d'emplois", a ajouté le ministre, s'efforçant de "rassurer" les plus de 1.800 salariés du groupe, dont 530 à St-Jean-de-la-Ruelle.
"Nous sommes disposés à compléter le financement d'une reprise pourvu qu'elle respecte ces objectifs et ces buts", a souligné M. Montebourg, avant de visiter l'usine et de dialoguer avec les employés de FagorBrandt, un groupe en redressement judiciaire.
Le ministre a également saisi l'occasion pour démontrer l'utilité du "fonds de résistance économique", qu'il a lancé le 13 novembre dernier et dont FagorBrandt a été le premier bénéficiaire, en se voyant octroyer un prêt de 15 millions d'euros de la part de l'Etat et d'une banque.
Ce soutien a permis au groupe électromenager de reprendre le travail cette semaine sur les sites de Vendôme dans le Loir-et-Cher, Aizenay et La-Roche-sur-Yon en Vendée.
avec AFP