"Prendre des buts comme celui-là c'est le lot des équipe malades. La différence entre les deux mi-temps n'est pas due à un problème physique. On a perdu confiance", le jugement est signé Michel Der Zakarian. Septième match sans victoire pour le FC Nantes.
Défaite face à un relégable
Le dernier match gagné par Evian/Thonon ? C'était en décembre, quand les buveurs d'eau avaient battu le tigre du championnat, j'ai nommé le grand Paris Saint-Germain. Depuis ? Rien ou presque, une disette de victoire pour les Alpins. Hier soir, ils se sont éloignés de la zone rouge sur le dos des Canaris.En première-mi temps, le FC Nantes maintient son jeu, ce n'est pas très brillant mais les deux équipes se cherchent sans se trouver. Barbosa, pour ETG lance un centre sur Tulio De Mélo dont la tête rase le montant de Riou. Nantes procède par contres. Sur la droite, Nicolita centre pour Bédoya, raté le ballon trouve la barre transversale.
En deuxième période, le jeu s'accélère pour Evian, la défense nantaise est sous pression. Première heure de jeu, ouverture de Sorlin sur le côté gauche, Barbosa trompe Riou d'une frappe gauche. Dernier quart d'heure, coup-franc direct des 20 mètres de Wass, Riou ne peut rien; 2-0.
Spirale de l'échec
Après la claque face à Rennes, la semaine dernière, Michel Der Zakarian, voit dans cette nouvelle défaite les symptômes d'une équipe au plus mal."On a fait une assez bonne première mi-temps, on arrivait bien à récupérer les ballons. On se procure la plus belle occasion de but mais malheureusement on ne marque pas. On a eu des situations qu'on a pas su correctement gérer. En deuxième période, on a disparu de la circulation. Evian ouvre le score sur quasiment sa première occasion. Ce but ressemble à celui qu'on a pris la semaine dernière contre Rennes.
Lorsque vous restez sur sept matches sans victoire, il est normal d'être inquiets. Même si nous avons encore un peu d'avance sur le premier relégable, nous nous devons de réagir la semaine prochaine contre Ajaccio".Prendre des buts comme celui-là, c'est le lot des équipes malades. La différence entre les deux mi-temps n'est pas due à un problème physique. Je pense que la fébrilité s'est installée, on a perdu confiance.
Avec AFP.