Le Premier ministre dans le Parisien de ce dimanche se voit bien à la tête d'un gouvernement resserré après les municipales.
Notre-Dame-des-Landes
- Sur ses désaccords avec les écologistes "Cela ne nous a jamais empêchés de diriger des collectivités ensemble sur le plan local, ni de gouverner ensemble sur le plan national, puisque nous avons acté ce désaccord."
- Respect du droit "Nous sommes dans un Etat de droit. Il faut laisser les procédures suivre leurs cours et faire en sorte que le droit, ce soit aussi le respect de la loi en matière d'ordre public." En clair, sur ce dossier le Premier ministre ne bougera pas avant les municipales, malgré les suppliques au président de son allié Jacques Auxiette pour faire évacuer la ZAD au plus vite.
- L'esquive du Premier ministre "-Vous avez troublé une partie de votre électorat en tenant tête aux manifestants à Nantes alors que vous aviez cédé devant la Manif pour tous...-Nous n'avons pas cédé à la manif pour tous !"
Les élections municipales
- "Je suis réaliste et confiant parce que l'essentiel des questions portent sur la politique locale".
- "Regardez les grandes villes françaises, prenez Paris, Lille, Nantes, Strasbourg et comparez avec Marseille ! Vous aurez la réponse : Marseille est l'une des ville les plus endettées de France, où il y a beaucoup plus d'insécurité, où les grands quartiers populaires ont été abandonnés.."
Fatigué ?
- Il persiste à nier l'enfer de Matignon, et se voit même à la tête d'un gouvernement resserré à l'issu du scrutin des municipales. "C'est une décision qui appartient au président de la République, mais j'y suis favorable. En Europe, beaucoup de gouvernements ont moins de ministres et ça ne marche pas plus mal."
- "Vous me trouvez usé et fatigué, vous ? Pour exercer cette très lourde responsabilité, il faut de la sérénité, de la distance, ne pas se laisser influencer par les aspects secondaires et être totalement disponible. Je le suis."