FagorBrandt : le rachat des marques par Cevital bloqué par la justice espagnole

La justice espagnole a rejeté l'offre de rachat des marques de FagorBrandt déposée par le groupe algérien Cevital, principal candidat à la reprise du fabriquant français d'électroménager (1.800 salariés), ont indiqué vendredi à l'AFP deux sources syndicales.

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"Le juge espagnol a rejeté l'offre de cession des marques à Cevital, suite au recours engagé par le gouvernement basque", a annoncé à l'AFP un représentant syndical de l'entreprise française.
Un autre syndicat a confirmé avoir lui aussi été informé de ce "nouvel avatar". "C'est un coup et évidemment pas une bonne nouvelle", a-t-il commenté. Le rachat des marques était l'une des conditions suspensives posées par Cevital. "La question qui se pose maintenant est si Cevital prolongera au-delà du 31 mars son offre", a ajouté ce syndicaliste.

La reprise de FagorBrandt, filiale du groupe espagnol Fagor, était depuis novembre compliquée par le fait que ses marques (Brandt, Vedette, Sauter, De Dietrich...) sont détenues par une autre filiale du groupe espagnol, lui-même en faillite.
Jeudi, le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) avait pour la troisième fois repoussé, au 27 mars, l'examen des offres de reprise afin de permettre à Cevital de "finaliser" son rachat.
Les représentants des salariés avaient été informés d'un recours d'un créancier public en Espagne susceptible de prolonger la procédure jusqu'au 5 ou 6 avril.

L'offre de Cevital, la plus large, prévoit de conserver les usines de Vendôme et Orléans, le siège et les services après-vente, soit 1.200 salariés. Deux autres offres plus partielles ont été déposées, qui concernent la Vendée où FagordBrandt a deux usines, à Aizenay et La-Roche-sur-Yon.
FagorBrandt avait été placé en redressement judiciaire en novembre. Une grande part des salariés sont au chômage partiel depuis octobre.

AFP Eco

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