L'annonce, attendue ce matin, a été faite par la direction. Ce sont 327 emplois qui sont directement concernés par la décision du fabricant de cigarettes.
Lors d'un Comité central extraordinaire réuni mardi à Paris, la direction du cigarettier a annoncé la fermeture de l'usine de Carquefou. Au total en France, 366 postes seront supprimés et 130 seront créés en Pologne dans le cadre d'un plan de restructuration. La direction n'a pas précisé la date de la fermeture du site nantais selon des salariés de la CGT. Par ailleurs, à l'étranger, une autre entreprise devrait être fermée, celle de Nottingham (Royaume-uni, 570 salariés).
Les syndicalistes restent déterminés
David Valvendrin, délégué syndical, est prêt à se battre suite à cette décision. "On ne laissera pas fermer notre usine comme ça. Une usine qui ferme économiquement parlant mais qui fait autant de bénéfices et qu'on met autant de familles dans le désarroi... S'il y a vraiment des pertes, on peut le concevoir, le comprendre mais là on ne peut pas laisser faire des choses comme ça."La Seita souhaite accompagner les salariés
Dans un communiqué, la Seita "comprend et partage l'émotion que peut susciter cette annonce (...). La société s'attachera à identifier puis à mettre en oeuvre des solutions d'accompagnement adaptées à chacun des salariés concernés, en concertation avec les partenaires sociaux". En outre, "en plus des mesures de reclassement interne et du programme de pré-retraite financé par l'entreprise, le dispositif comprendrait des congés de reclassement avec accompagnement d'un cabinet spécialisé, des aides à la création d'entreprise et des programmes de formation". Toutes ces mesures "feront l'objet de négociations avec les partenaires sociaux, qui devraient débuter dès le 24 avril 2014", annonce Seita.
Notre rappel historique
Avec AFP.