300 000 visiteurs sont attendus pour le plus grand festival de photo en plein air en Europe, à une dizaine de kilomètres de la Loire-Atlantique, l'Amérique prend ses quartiers d'été.
C'est l'Amérique
Le 11ème festival de la Gacilly se déroule sous le regard de photographes américains. Entre deux canyons, un barrage ou un lac de sel, vu de haut et à minima par David Maisel, le regard perdu d'Indiens Navajo, capturés par Brent Stirton, le fleuve Colarado, assoiffé par Pete MCBride. C'est le portrait d'une pays continent façonné par la main de l'homme qui se dessine, en se promenant entre les iris, les carottes sauvage et les nénuphars, notre verte conscience se réveille.On lève la tête et nous voilà dans la lune, le voyage d'Apollo se reflète dans l'Aff. La balade continue.
Boubat des bois
J'ai terminé ma course chez nos voisins du Morbihan, là dans ce petit bois pour retrouver Edouard Boubat. Le Festival me renvoie avec les mots du photographe de Montmartre.
Quelqu’un rêve qu’il traverse le Paradis ; il reçoit une fleur pour preuve de son passage. Au réveil la fleur est là, au chevet de son lit. Quelqu’un rêve qu’il rencontre une femme ; elle lui donne un baiser. Au réveil, où est le baiser ?
Quelqu’un traverse la vie en rêvant. Au réveil il reste quelques photographies dans une boîte, dans son portefeuille, dans un livre. Alors c’est un livre de photos.
Nous avons jusqu'au 30 septembre pour se fabriquer les images de ces photos. L'été se creuse au fond du regard, le nez au vent avec le parfum des fleurs.