"Personne dans le service n'avait les compétences scientifiques pour comprendre ce qui allait se passer" explique à la barre le colonel Philippe Chabot, directeur adjoint du SDIS de Vendée en fondant en larmes.
Les larmes du colonel
"J'ai pris conscience assez tard de la situation, que le phénomène tempête n'était plus la menace prioritaire, que c'était la submersion marine, les inondations. Personne dans le service n'avait les compétences scientifiques nécessaires pour comprendre ce qui allait se passer car on n'avait jamais connu ça" explique le directeur adjoint du Service départemental d'incendie et de secours de Vendée ( SDIS), en larmes.Encore des larmes
La suite de ses propos est interrompue par des sanglots : " À 3h30, il y a eu le premier appel dramatique de la Faute-sur-mer. Une dame qui appelle au secours, elle a déjà de l'eau jusqu'à la taille. Elle dit que l'eau monte, l'opérateur lui conseille de monter sur la table, et puis il y a les enfants qui crient derrière. Tous les moyens possibles ont été engagés" , plus de 500 pompiers venus de 27 départements arriveront en renfort quelques heures après le drame.Un plan de sauvegarde "impératif"
Interrogé au cours de l'audience, le colonel des pompiers est formel, l'existence d'un plan communal de sauvegarde (PCS), réclamé avant le drame à la commune de la Faute-sur-mer, est "impératif". "Une alerte, ça ne s'improvise pas. On ne passe pas comme ça dans les rues. Ça se prépare, il faut vérifier si les maisons sont bien occupées, s'il y a des personnes à mobilité réduites. C'est quasiment du porte-à-porte qu'il faut faire".Avec AFP