Information relayée par nos confrères de Ouest France, le conseiller régional UDI (centre droit) Dominique Richard refuse l'abonnement offert par Jacques Auxiette le président de la région à tous les conseillers régionaux des Pays de la Loire.
Il ne veut pas de Charlie Hebdo
Dominique Richard écrit au président de la région, le socialiste Jacques Auxiette, pour ce conseiller régional pas question d'accepter un abonnement à Charlie Hebdo : je comprends votre volonté d’afficher un soutien, je ne souhaite pour autant pas être abonné. Ma liberté, ma façon d’ « être Charlie » est en effet de ne pas me laisser imposer un abonnement".Lettre ouverte à @JacquesAuxiette qui souhaite abonner les 93 Conseillers Régionaux à #CharlieHebdo #JeSuisCharlie pic.twitter.com/5UnY7tx0N3
— Dominique Richard (@domric49) 18 Janvier 2015
En manifestant son soutien à l'hebdomadaire visé par les exécutions terroristes, Jacques Auxiette froisserait les convictions catholique de l'élu centristeet ancien député du Maine-et-Loire, "En parodiant cette phrase prêtée à Voltaire, je hais ce qu’écrit et dessine Charlie Hebdo, mais je me battrai pour qu’il puisse paraître comme l’ensemble de la presse d’opinion ; mais, mon farouche respect de la liberté de Charlie ne doit pas faire obstacle à ma propre liberté de partager la recommandation du Pape François et d’inviter à ne pas « provoquer, insulter la foi des autres, la tourner en dérision ".
Hommage et soutien à #CharlieHebdo sur les murs de l’Hôtel de la Région #paysdelaloire à #nantes #jesuischarlie pic.twitter.com/5eVmd5jqUe
— Pays de la Loire (@paysdelaloire) 9 Janvier 2015
Le pape François ne lit pas Charlie Hebdo
En déplacement aux Philippines, le pape François, dans l'avion, entre Colombo et Manille a fait part des "limites du droit d'expression" après la nouvelle couverture de Charlie Hebdo avec le visage du prophète Mahommed expliquant que "tout est pardonné", au lendemain des attaques meurtrières dont le journal a fait l'objet,
Le chef de l'église catholique a fait comprendre que ceux qui provoquent ou offensent peuvent s’attendre à une réaction. Pour le pape, on ne peut "provoquer" ou "insulter la foi des autres". Le souverain pontife a réaffirmé avec véhémence que "tuer au nom de dieu" est une "abberation".