Deux soirs de suite, deux jeunes filles ont été agressées en rentrant à leur domicile sur le campus universitaire de Nantes. La police ne fait pas de lien entre les deux événements, le Crous, qui gère les cités U invitent les étudiantes à prendre quelques précautions
La police nantaise n'établit pas de lien formel entre les deux agressions à caractère sexuel dont ont été victimes deux étudiantes à deux soirs d'intervalle. Lundi l'agresseur a agit à la périphérie boisée de l'hippodrome dans une zone à l'écart de la circulation, mardi l'agression c'est déroulée dans un ascenseur dans un immeuble du Crous (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Sociales).
En attendant que la police identifie et arrête le, ou les, agresseur(s), le Crous invite les jeunes femmes à faire preuve de vigilance. Ne pas sortir seules pour traverser les zones boisées, bien fermer les portes derrière soi. Le Crous a mis en place depuis janvier des permanences psychologiques, la cellule a été plus précisément activée pour les étudiantes agressées.
Le Crous de Nantes a commencé à installer des caméras de vidéosurveillance dans ses résidences universitaires, la résidence Alice Milliat dans laquelle est survenue la seconde agression sera équipée cette année.