Deux actes détestables se sont succédés dans la région, deux agressions contre la communauté homo, bi et transexuelle. Le premier à Angers où les locaux de l'association Quazar ont servi de défouloir, le second à Nantes où une création réalisée à l'occasion de la gay pride a été dégradée.
Cibles une première fois de tags agressifs en mai dernier, les locaux de l'association angevine Quazar ont à nouveau été tagués dans la nuit de mercredi à jeudi.
Sur la façade du bâtiment avenue de Chanzy qui abrite l'association de défense des mouvements gay, lesbien, bi et trans, on a inscrit des insultes ainsi qu'une croix celtique symbole de certains mouvements d'extrême droite.
Mais aucune véritable signature. Ce que dénonce d'ailleurs également l'association Quazar dans un communiqué : "Cette violence exprimée dans ces tags n’a d’égal que la lâcheté de leurs auteurs qui, bien entendu, ne signent pas leurs insultes".
L'association Quazar et la Ville d'Angers ont porté plainte. Les inscriptions ont été effacées ce vendredi matin.
Tout mon soutien à l'équipe et aux bénévoles de @quazar_angers, centre #LGBT d'#Angers, une asso exemplaire. J'espère que l'enquête permettra de retrouver les auteurs de ces menaces de mort. Lutter contre l'#homophobie est un combat de tous les jours. #égalité pic.twitter.com/vv8XtF8oA4
— Matthieu ORPHELIN (@M_Orphelin) 14 juin 2018
Cette nouvelle agression intervient en même temps qu'à Nantes un autre acte anti homosexuel.
Les escaliers de la rue Beaurepaire qui avaient été peints aux couleurs arc-en-ciel du mouvement homosexuel bi et trans ont été en partie blanchis. La décoration très colorée qui avait été réalisée à l'occasion de la Gay Pride n'est plus qu'une succession de couleurs sans éclat.
L'acte a suscité beaucoup de réactions indignées.
Johanna Rolland avait envisagé de protéger la création. Dans un tweet, la Maire de Nantes se proposait de solliciter les Bâtiments de France pour péréniser ces marches peintes aux couleurs du "rainbow flag".
#MarcheDesFiertésBelle initiative de @CLGBTNantes aux couleurs de tolérance et d’égalité. Personnellement favorable à sa pérennisation après l’été, j’ai demandé à ce qu’elle soit étudiée avec les services de l’Etat et en particulier l’Architecte des Bâtiments de France pic.twitter.com/qLwIt5wE4l
— Johanna Rolland (@Johanna_Rolland) 9 juin 2018
