L’épidémie de Covid-19 est en baisse dans notre région. Mais pour éviter une seconde vague et poursuivre le déconfinement, c’est une nouvelle stratégie que l’ARS, l’Agence Régionale de Santé met en place avec deux mesures phares : dépistage et isolement.
La baisse se confirme jour après jour en Pays de la Loire avec désormais 3 289 cas confirmés (16 de plus que mercredi) et 688 décès dont 395 à l’hôpital (7 cas supplémentaires en 24 heures).
Ces chiffres attestent d’une faible circulation du virus, mais comme le déclare Jean Yves Gagnet, médecin de l’agence régionale de santé, "on va désormais changer de braquet".
Les chiffres de détection des personnes atteinte du COVID vont s’amplifier chaque jour, en raison de la nouvelle stratégie mise en place par l’ARS.
1 700 tests par jour dans la région
Depuis ce mercredi, les médecins et l’assurance maladie pratiquent "le contact tracking", c’est-à-dire un repérage systématique pour éviter la transmission du virus.Aux premiers signes, les personnes sont testées, et en cas de confirmation de la maladie, elles sont placées à l’isolement ainsi que leurs proches. 1 700 tests ont été pratiquées dans la région, une augmentation de 30% en une semaine.
Le ministère de la Santé, lui, en réclame 4 300 à l’échelle des Pays de la Loire. Depuis mercredi 13 mai, 47 personnes ont été identifiées et isolées. Et quand ces personnes ne peuvent être maintenues à domicile, les préfets disposent désormais de places en résidence et à l'hôtel.
Neuf écoles et l’hôpital de Saumur touchés par le Covid-19
Dès le début du déconfinement, des cas suspects ont été signalés, notamment dans les écoles, 6 en Sarthe, 2 ont fermé ce jeudi matin au Mans, mais aucun cas n’avait été confirmé.En revanche, un cas a été confirmé dans une école d’Avrillé en Maine-et-Loire, un autre au Pallet en Loire-Atlantique et un troisième en Mayenne.
Le cluster que suivent de très près les médecins de l’ARS, c’est celui de l’hôpital de Saumur. 3 services sont touchés, 13 patients et 5 soignants.
Et quand l’épidémie redémarre, comme le note le docteur Thierry le Guen, "c’est que les gestes barrières n’ont pas été respectés. Il s’agit souvent de regroupements sans masques".
Les 3 M
La distanciation physique et les mesures barrière sont nécessaires.Selon Pierre Blaise, médecin à l’agence régionale de santé, il faut appliquer ce qu’il appelle "les 3M" : se laver les Mains, se tenir à plus d’un mètre de distance et porter un Masque dans les espaces confinés.