Crues sur la Loire : au hameau des Brevets, près d'Ancenis, les riverains gèrent tant bien que mal les inondations

Riverains évacués, routes coupées, de nombreux fleuves et rivières débordent en ce moment dans la région. C'est un phénomène parfois inquiétant, souvent problématique. Dans le hameau des Brevets, à Orée d'Anjou, près d'Ancenis, c'est un peu les gondoles à Venise.


 

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Ici, la Loire a avalé les champs, la route et les clôtures.
Et pour les habitants du hameau des Brevets, les barques ont désormais remplacé les voitures.

"Je vais accrocher là, ma femme est là, donc on va accrocher à la fenêtre, et puis je vais rentrer, explique Hoch Chek, j'ai pied là, c'est pour ça que j'enlève le moteur, sinon, ça frotte".

12 maisons, 16 habitants, qui, depuis vendredi, sont cernés par le fleuve.

"Non, on n'est pas coupé, parce qu'on a nos barques pour aller au marché. Jeudi, on est allé faire notre petit marché à Ancenis, on va faire nos courses. Du moment qu'on a une barque, on peut faire nos courses, c'est pas un souci", raconte Agnès Chek.

La dernière grosse inondation, c'était en 2004. Mais cela fait des siècles que le village vit au rythme du fleuve.

"On a essayé comme à Venise de mettre des choses en PVC (un panneau devant la porte d'entrée, NDLR), sauf  que ça monte par capillarité donc c'est moyen, mais on limite les dégâts à l'intérieur de la maison.", poursuit Agnès Chek.

Les habitants écopent, mais avec le sourire... Et pour sortir,  les bottes et le ciré sont de rigueur.

"Là, vous avez la Loire qui traverse la maison" dit Yannick Bricard, montrant l'eau qui passe chez lui.

Régulièrement coupés du monde par la montée des eaux, les habitants se connaissent et s'entraident.

"Par exemple, il y a un voisin qui a accroché des rubalises dans les arbres pour nous baliser le chemin pour rentrer sur le continent" dit Yannick Bricard, en riant.

"Quand on va, soit à Ancenis, soit à Liré, on se prévient les uns les autres, pour savoir s'il y a quelque chose à ramener parce que quelqu'un manque de pain, d'oeufs ou je ne sais quoi d'autre", enchaine son épouse Gwenolène Bricard.

Si la décrue a lentement commencé, le fleuve ne rendra pas les routes avant une dizaine de jours.

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