
Au confluent de la Mayenne et de la Sarthe, l'île Saint-Aubin est un espace naturel fragile : comment concilier les intérêts de l'agriculture et du tourisme en préservant la faune et la flore remarquable qu'elle abrite ? C'est le sujet de ce documentaire aux superbes images.
Bien connue des Angevins, appréciée des randonneurs, l'île Saint-Aubin se révèle d'une beauté saisissante sous l'oeil de la caméra de José Saudubois et Alejandro Gamero.
Tout au long de l'année, baignés des lumières matinales d'hiver ou sous le chaud soleil d'été, ses paysages respirent la quiétude.
►VOIR LE DOCUMENTAIRE
Mais le milieu est fragile : si l'homme est présent ici depuis 1000 ans avec l'établissement des moines bénédictins, c'est qu'il a su composer jusque là avec les saisons, et notamment les inondations des prairies.
La rivière Mayenne en hiver / © José Saudubois
Les basses vallées Angevines, auxquelles appartient l'île Saint-Aubin sont classées zone Natura 2000 depuis près de 20 ans : on y trouve près de 250 variétés végétales dont une trentaine sont protégées, parmi lesquelles la fameuse fritillaire pintade, ou gogane.
La faune n'est pas en reste, avec de nombreuses espèces d'oiseaux, le plus emblématique étant le râle des genêts, en voie de disparition.
Le rale des gênets est un oiseau qui niche au sol, dans les zones de prairies humides / © LPO / Claude Nardin
Le cas de ce migrateur est au coeur de film, et résume à lui seul les riques sur la biodiversité qui pèsent sur l'île Saint-Aubin. Le râle des genêts niche au sol, et a besoin pour s'installer d'une hauteur de végétation d'au moins 30 centimètres.
Mais si la prairie est laissée à l'abandon, elle deviendra vite inextricable pour l'oiseau, qui ne pourra plus y nicher.
Le territoire de l'île se prête bien à l'habitat du râle des genêts, les prairies étant vouées à l'élevage et à la production de fourrage.
Encore faut-il que la fauche des foins n'ait pas lieu trop tôt ! Voilà pourquoi depuis plusieurs années, naturalistes, agriculteurs, techniciens et ingénieurs de l'environnement travaillent ensemble.
Prairie alluviale sur l'ïle Saint-Aubin / © José Saudubois
Le documentaire "Au coeur des vallées angevines, entre hommes et nature" explique cette démarche de façon pédagogique, et expose les vertus d'un dialogue dépassionné sur les questions de préservation de l'environnement.
José Saudubois et Alejandro Gamero font la démonstration par l'exemple que la concertation peut aboutir à une gestion équilibrée des intérêts de l'agriculture et des impératifs de la conservation du milieu.
La présence, même fragile, d'une espèce aussi menacée que le râle des genêts aux portes de l'agglomération d'Angers nous montre que la nature n'a pas dit son dernier mot si l'homme consent à la respecter.
Au coeur des basses vallées Angevines, entre hommes et nature
Un film de José Saudubois et Alejandro Gamero
Produit par Coco Productions
Diffusion sur France 3 Pays de la Loire vendredi 11 septembre à 09h15, mercredi 16 septembre à 0h00.
Disponible en replay durant 30 jours
Tout au long de l'année, baignés des lumières matinales d'hiver ou sous le chaud soleil d'été, ses paysages respirent la quiétude.
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Au coeur des basses vallées Angevines
Mais le milieu est fragile : si l'homme est présent ici depuis 1000 ans avec l'établissement des moines bénédictins, c'est qu'il a su composer jusque là avec les saisons, et notamment les inondations des prairies.

Les basses vallées Angevines, auxquelles appartient l'île Saint-Aubin sont classées zone Natura 2000 depuis près de 20 ans : on y trouve près de 250 variétés végétales dont une trentaine sont protégées, parmi lesquelles la fameuse fritillaire pintade, ou gogane.
La faune n'est pas en reste, avec de nombreuses espèces d'oiseaux, le plus emblématique étant le râle des genêts, en voie de disparition.

Le cas de ce migrateur est au coeur de film, et résume à lui seul les riques sur la biodiversité qui pèsent sur l'île Saint-Aubin. Le râle des genêts niche au sol, et a besoin pour s'installer d'une hauteur de végétation d'au moins 30 centimètres.
Mais si la prairie est laissée à l'abandon, elle deviendra vite inextricable pour l'oiseau, qui ne pourra plus y nicher.
Le territoire de l'île se prête bien à l'habitat du râle des genêts, les prairies étant vouées à l'élevage et à la production de fourrage.
Encore faut-il que la fauche des foins n'ait pas lieu trop tôt ! Voilà pourquoi depuis plusieurs années, naturalistes, agriculteurs, techniciens et ingénieurs de l'environnement travaillent ensemble.

Le documentaire "Au coeur des vallées angevines, entre hommes et nature" explique cette démarche de façon pédagogique, et expose les vertus d'un dialogue dépassionné sur les questions de préservation de l'environnement.
José Saudubois et Alejandro Gamero font la démonstration par l'exemple que la concertation peut aboutir à une gestion équilibrée des intérêts de l'agriculture et des impératifs de la conservation du milieu.
La présence, même fragile, d'une espèce aussi menacée que le râle des genêts aux portes de l'agglomération d'Angers nous montre que la nature n'a pas dit son dernier mot si l'homme consent à la respecter.
Au coeur des basses vallées Angevines, entre hommes et nature
Un film de José Saudubois et Alejandro Gamero
Produit par Coco Productions
Diffusion sur France 3 Pays de la Loire vendredi 11 septembre à 09h15, mercredi 16 septembre à 0h00.
Disponible en replay durant 30 jours