L'ambiance s'est en effet tendue en fin de rencontre au Stade de la Beaujoire. Dissimulés sour leurs capuches, des dizaines de supporters nantais mécontents ont contourné le dispositif de sécurité pour approcher les dirigeants du club en tribune présidentielle, contraignant les CRS à intervenir.
Des policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) ont mis le président nantais, Waldemar Kita, et sa famille en sécurité dans le salon présidentiel, au rez-de-chaussée du stade. Ironie du sort, les supporteurs en colère n'auront pas vu l'égalisation des Canaris dans les dernières secondes du match (1-1).
Nantes a sauvé un point et occupe la 15e place au classement, mais son jeu a une nouvelle fois été très pauvre. Le TFC reste quant à lui 6e avec 19 points et pourrait voir la distance grandir avec les places européennes. Hormis une reprise de demi-volée d'Enock Kwateng sur corner (32e), à sept mètres des buts toulousains, partie dans les tribunes, et une tête un peu trop enlevée de Guillaume Gillet sur un centre de Yacine Bammou (57e), Nantes a été désespérément stérile balle au pied.
C'est presque par miracle que Mariusz Stepinski a hérité d'un ballon cafouillé dans la surface pour égaliser dans les dernières secondes (1-1, 90e+1). Toulouse, sans être brillant, aurait dû mieux contrôler ce match, bien lancé grâce à un penalty extrêmement bien tiré par Martin Braithwaite, à la suite d'une faute sur lui de Diego Carlos (1-0, 36e).
Sans deux belles interventions de Riou, sur une tête à bout-portant d'Ola Toivonen (14e) et une frappe d'Oscar Trejo qui partait dans sa lucarne (55e), la marque aurait pu être plus lourde. Pour les Nantais, ce nul face à une équipe qu'ils n'ont plus battue depuis 10 ans et 10 matches (4 défaites, 6 nuls), est un moindre mal avant la prochaine étape, après la trêve internationale, qui les emmènera au Parc des Princes face au Paris SG.
Avec AFP