Course-poursuite de Nantes : le point

Cinq mineurs ont été arrêtés dimanche dans la nuit après avoir forcé un barrage, un sixième a sauté dans la Loire.

Le mineur de 13 ans qui a sauté  dans la Loire pour échapper aux policiers n'a toujours pas été retrouvé. Des recherches engagées lundi matin par hélicoptère et par des patrouilles le long des berges, sont restées vaines.

Reportage

Nantes : il se jette dans la Loire pour échapper... par France3PaysdelaLoire

"On peut parler de faits d'une extrême violence", a expliqué le procureur de la République à Nantes, Brigitte Lamy , soulignant que "dès la vue du barrage des services de police (...), le conducteur de la Laguna (volée, ndlr) a pris de la vitesse, (...) faisant crisser ses pneus et percutant à très grande vitesse les deux véhicules de police".

"Un de nos collègues a alors été projeté de dix mètres, il a le bassin touché, de multiples fractures", a raconté Thierry Spitz, délégué régional du syndicat de police Alliance.

Sept policiers ont été blessés dans la nuit de dimanche à lundi à Nantes par les six mineurs qui ont foncé sur eux avec des véhicules volés pour s'échapper. Six des sept policiers blessés sont sortis de l'hôpital. Des interruptions temporaires de travail de 5 à 50 jours leur ont été délivrées. Le policier le plus sérieusement touché est toujours hospitalisé.  

Concernant le jeune qui a sauté dans la Loire, les sources policières avaient, dans un premier temps, parlé de traces de remontées sur les berges mais celles-ci n'étaient pas confirmées en fin de matinée par le parquet. De source policière, on indiquait que le mineur recherché avait été vu pour la dernière fois par les policiers alors qu'il était au milieu du fleuve.
 

Une enquête a été confiée à la police judiciaire pour tentative d'homicide volontaire sur agent des forces de l'ordre et a été confiée au parquet des mineurs de Nantes, tandis que l'enquête sur la disparition du mineur est menée par le parquet.

Trois véhicules de police ont été endommagées.
 

Une des voitures de police après le choc - Photo : José Guedes