Garde à vue prolongée pour Mohammed Achamlane

La garde à vue de 16 des 17 islamistes radicaux présumés arrêtés vendredi a été prolongée lundi.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le chef du groupe radical salafiste Forsane Alizza ("Les Cavaliers de la Fierté"), Mohamed Achamlane, et deux autres personnes, interpellés à Nantes, ont été transférés lundi matin à Paris pour être présentés aux juges antiterroristes, selon une source policière à Nantes.

"Mohammed Achamlane a été transféré ce lundi au siège de la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur, ndlr) à Levallois-Perret", a confirmé son avocat, Me Benoit Poquet, à l'AFP.

Selon une source judiciaire, aucune des personnes en garde à vue ne sera présentée à un juge d'instruction ce lundi, les éventuelles mises en examen devant intervenir mardi.

Dix-sept islamistes radicaux présumés, interpellés lors d'un coup de filet en Ile-de-France, Toulouse, Marseille, dans les régions nantaise, lyonnaise et dans le Gard, sont soupçonnés par les enquêteurs de vouloir "faire le jihad en France" autour du groupuscule dissous Forsane Alizza, ce que réfute l'entourage de certains d'entre eux.

Mohamed Achamlane, un Français de 34 ans, avait récemment jugé "possible" un recours à la lutte armée "si l'islamophobie s'intensifie". Sur son site, désormais fermé, le groupuscule recherchait "toutes sortes de compétences mais surtout des soldats!" Achamlane "réfute fermement" tout lien avec une entreprise terroriste, selon son avocat, Me Benoit Poquet.


Ces gardes à vue, dans le cadre d'une information judiciaire pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme ouverte début mars, peuvent durer quatre jours dans des dossiers antiterroristes, soit jusqu'à mardi matin.
Ces arrestations, critiquées par une partie de l'opposition comme une "opération électoraliste", ont eu lieu plus d'une semaine après la mort de Mohamed Merah, le "tueur au scooter", mais ne sont "pas liées" à ce dossier même s'il "existe un contexte", avait affirmé le président Nicolas Sarkozy.

Des armes ont été saisies lors de cette opération, selon le gouvernement et la
police.
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information