Après la TNT, la RNT (Radio Numérique Terrestre) est expérimentée en Loire-Atlantique avant son lancement prochain.
La RNT débarque sur les ondes hertziennes, elle qui avait bien failli devenir "l'Arlésienne du PAF".
Évoquée dès 2007 par la ministre de la Culture d'alors, Christine Albanel, elle n'en est encore qu'à ses balbutiements mais a pour ambition de s'implanter durablement et de supplanter la radio non-numérique.
Des radios nantaises se sont lancées dans l'aventure
Les radios associatives locales de Loire-Atlantique se sont placées en tête de cette révolution dans le champ médiatique, voyant dans celle-ci une occasion sans précédent de se développer.
Et pour cause : ce nouveau moyen de diffusion leur permettra d'émettre dans toute la France. Voilà qui a de quoi séduire, malgré la réticence des grands groupes audiovisuels.
Sept radios locales du département sont déjà disponibles sur la RNT : AlterNantes, Euradio, Fidélité, Hitwest, Jet FM, Prun' et SUN.
Qu'est-ce que la RNT a de plus ?
La RNT permettra avant tout une qualité d'écoute radiophonique jamais entendue auparavant avec un son de qualité numérique. Finis les grésillements intempestifs.
De plus, la recherche des stations se fera selon un classement alphabétique, ou selon vos préférences. Il est alors possible de naviguer facilement et rapidement entre ses radios fétiches.
D'un point de vue écologique, la RNT doit également permettre une consommation d'énergie réduite (environ 60%), les antennes mutualisées regroupant chacune une dizaine de radios.
Et puis l'image s'invitera à la radio, avec la diffusion sur les récepteurs adaptés de "données associées" : guide des programmes, pochette du morceau à l'écoute, informations diverses, ...
Evidemment, si l'on veut passer à la RNT, il est nécessaire de s'équiper avec une récepteur adéquat, c'est-à-dire numérique. Ceux-ci sont déjà trouvables en magasin.