Le constat dressé n'est pas brillant pour la capitale des Pays de la Loire concernant sa politique papier.
WWF France et Riposte Verte ont publié leur classement d'évaluation de la politique papier de 50 grandes institutions et administrations publiques françaises.
La ville de Nantes (Loire-Atlantique) n'y figure pas en très bonne place et montre de grosses lacunes dans le domaine.
Une étude qui fait mal, alors qu'en 2013 elle sera "capitale verte européenne"...
Le comité PAP 50, issu des deux organismes, pointe du doigt "le manque de transparence et d'exemplarité des institutions".
Parmi les mauvais élèves se trouve la ville de Nantes. Avec un score de 29,35 sur 100 (!), elle se positionne loin derrière le meilleur élève du classement, le ministère des Affaires étrangères et européennes, qui culmine à 71,94 points. Il est talonné par le Conseil régional d'Île-de-France (71,70) et par Pôle Emploi (69,20).
A noter que la première ville du classement est Strasbourg, quatrième avec 68,35 points.
24ème sur 50 institutions publiques
L'enquête s'appuie sur quatre critères : premièrement, la politique papier (engagement avec les imprimeurs, mesurer la consommation, etc) qui vaut à Nantes une note de 6,1 sur 20.
Le deuxième critère est la consommation, pour lequel la ville obtient 7,1 sur 20. Les achats (de papiers recyclés par exemple) constituent la pire note de l'institution avec 2,3 sur 20. Enfin le recyclage constitue sa "meilleure note" avec 7,5 sur 20. Pas de quoi fanfaronner pour autant.
A noter que d'ici l'automne prochain, la ville abandonnera les fiches de paie sur support papier pour passer au bulletin numérique. Les services municipaux devront également passer au papier tout-recyclé ou éco-labellisé dès la mi-mai.
Des premières mesures qui permettront peut être à la ville de revoir ses notes à la hausse.
Retrouvez l'étude de WWF France et Riposte Verte